samedi 23 novembre 2013

Photo de Morihei Ueshiba
« Je suis un avec l’univers, et je ne suis rien d’autre. Si quelqu’un s’oppose à moi, il
s’oppose à l’univers lui-même »
– Morihei Ueshiba

Biographie Morihei Ueshiba

La légende raconte que par sa seule puissance d’esprit, par la seule énergie qu’il émettait en un cri, Morihei Ueshiba pouvait plaquer un adversaire au sol. Un mythe entretenu par ses disciples, qui témoignent des valeurs accordées à l’aïkido par son père fondateur : la force mentale, la spiritualité, la négation de la violence. Car si ce budo (art martial) reprend certaines techniques guerrières ancestrales japonaises, Ueshiba, utopiste et fervent adepte du culte pacifiste de l'Omoto Kyo, consacre sa vie à perfectionner un art dont le but n’est pas de “tuer et de détruire” mais de répandre “la paix et la puissance de l’amour”. Protéger, défendre, unir les efforts : autant de vertus qu’il cultive au cours d’une existence semée de guerres, de budo et d’illuminations spirituelles. A l’origine, c’est pour lutter contre une santé fragile que, dès l’âge de 10 ans, le jeune Nippon issu d’un milieu rural aisé se met à pratiquer de durs exercices physiques entre deux séances de méditation. Après avoir appris à manier la baïonnette au cours de la guerre russo-japonaise, il devient dans les années 1910 l’apprenti de Sokaku Takeda, maître de jujutsu. Ueshiba va désormais s’évertuer à transmettre sa propre idée du budo (baptisée aïkido en 1942), tout en restant dévoué à son culte : en 1924, il collabore notamment à la fondation d’une communauté utopiste en Mongolie, au nom de la fraternité universelle promue par l’Omoto Kyo. Son talent devient très vite reconnu ; il est même invité à réaliser une démonstration devant la famille impériale et à donner des cours à l’Ecole militaire. Et, alors que les arts martiaux sont interdits dans le Japon d’après-guerre, les Américains, sensibles au pacifisme de l’aïkido, autorisent en 1948 la reprise de son enseignement. Plus rien n’arrêtera dès lors la transmission internationale d’un art à travers lequel Ueshiba, décédé en 1969, continue de vivre à ce jour, répandant ses idéaux du Far West au Pays du soleil levant.
Morihei Ueshiba
Pratiquant d'art martial
  • Morihei Ueshiba est le fondateur de l'aïkido. En adaptant les techniques guerrières ancestrales japonaises, il a contribué, avec Jigorō Kanō et Gichin Funakoshi, à la conservation de ce savoir menacé ... Wikipédia

  • Naissance : 14 décembre 1883, Tanabe, Préfecture de Wakayama

    Paroles du fondateur de l'aïkido UESHIBA Morihei

    dimanche 17 novembre 2013

    PROVOCATION ENERGETIQUE

    nos vibrations se contrecarent parfois et celà est perçu comme une provocation qui donne lieu a des prises de positions parfois innatendues entre les êtres soumis à cette confrontation l'ideal en ces instants c'est d'être à l'écoute de son ressenti afin de ne pas être envahi par la colère ou la peur reconnaître l'autre pour ce qu'il est sans juger se placer au-delà au niveau de l'amour conscient qui est le tout et qui dans sa lumière d'énergie d'amour relie tout en flot de lumière divine qui baigne le tout dans une conscience sans limite là toute séparation n'existe plus il n'y a que lumière
    De fait, certains d’entre nous ont touchés le fond à cause de souffrances et d’errance.  Ils ont  rencontrés le Mal, la solitude et le désespoir mais au  final l’espoir et le courage de se détacher des peurs inutiles, des promesses vides, des illusions de vérités est revenu les habiter. Lorsque l’on perd tout, sur quoi peut-on compter sinon soi-même et l’amour protecteur  qui se révèle tout à coup au fond de notre cœur, nous habillant de grâce et de lumière

    Cet exercice peut être pratiqué à tout moment de la journée et pas seulement en posture méditative. N’imposez pas de limitations ou de conditions à la pratique de cet exercice. Faites-le quand vous marchez, devant votre ordinateur, en prenant votre douche, en faisant votre vaisselle, en mangeant, en conversant avec vos amis, en lisant ce livre, etc. Bien entendu, le mouvement induit par vos activités ne vous permettra pas de détendre entièrement votre musculature, mais le relâchement en conscience de certaines parties du corps permettra au flux d’énergie de circuler néanmoins plus librement que si vous restiez crispé et tendu. Ainsi donc, demandez-vous le plus souvent possible : "Quel est mon état d’esprit, à quels schémas suis-je en train de m’identifier inconsciemment, quelle vibration suis-je en train d’émettre, comment est ma respiration ?" Prenez conscience et lâchez prise. Quoi que vous fassiez, et si cela ne vous impose pas une concentration mentale totale, ayez un œil sur votre respiration et votre état de relâchement musculaire. Vous verrez, c’est simple mais puissant.

    samedi 16 novembre 2013


    Détendez-vous, abandonnez-vous au flux d’Amour. Détendez toutes les parties de votre corps qui pourraient être crispées. Relâchez-les une à une, en balayant votre corps de haut en bas, et de bas en haut. Vous devez vous relaxer au maximum. Cette détente physique est la conséquence naturelle d’un esprit paisible. Comme le corps et l’esprit sont interconnectés, en agissant sur votre organisme vous apaisez automatiquement votre esprit. Détendre votre corps en toutes circonstances allègera votre psyché d’autant et vous ferez plus solidement face à toutes les difficultés rencontrées dans votre vie de tous les jours. Une fois bien relâché, focalisez toute votre attention sur votre respiration. Ressentez les sensations qu’elle vous procure dans votre buste. Surtout ne modifiez pas votre respiration, laissez-la redevenir totalement naturelle. Respirer harmonieusement est le meilleur moyen d’assurer un flux optimal de l’énergie d’Amour en vous-même. Dans cet état de Conscience pure, l’Amour-Force peut imprégner tous les plans de votre Être. Au niveau de votre corps physique, vous en faites l’expérience sous la forme de l’harmonie, de la guérison, de la santé. Vous pouvez le ressentir sous la forme de vibrations, de sensations de chaleur, de froid ou de picotements. C’est le signe que l’énergie circule à nouveau abondamment et librement en vous, réharmonisant l’ensemble de votre corps. Lorsque ces sensations se manifestent, ressentez-les intensément. Restez toujours dans l’observation équanime de ce qui survient. Accueillez les phénomènes tels qu’ils sont, sans chercher à les interpréter. Au niveau émotionnel, vous ressentez un état de grand calme intérieur avec une émotion de joie provenant du simple fait de vous sentir vivant. En laissant émerger votre Vraie nature, vous êtes épris d’Amour pour toute la Création. Vous n’avez pas à forcer cela, l’esprit de bénédiction prend possession de votre sphère mentale tout naturellement. Vous prenez conscience qu’en abandonnant vos anciens schémas de pensée et en vous reliant à ce que vous ressentez dans l’instant, vous renaissez à la Vie et rayonnez sur elle l’intelligence de votre Cœur. Lâchez, lâchez, lâchez... vous n’avez rien à craindre, vous êtes béni. Restez quelques instants dans ce contact étroit avec le flux d’Amour qui vous nourrit de l’intérieur et ancrez en vous la conviction que cet état d’Être n’est toujours qu’à une seule pensée de distance
    L’homme moderne croit que sa vie et tous les problèmes dont elle est le théâtre ne peuvent être gérés que par l’entremise de son mental. En vérité c’est tellement plus simple que ce qu’il peut bien penser. Il lui suffit de lâcher-prise en acceptant, dans un élan de foi, de faire confiance au Divin. Comment ? Eh bien il ne s’agit pas d’une prière à adresser à un Dieu extérieur à soi, mais de prendre le regard du Divin en soi. Ce grand lâcher-prise, qui est en même temps une ouverture (du point de vue de l’individualité), est obtenu grâce aux trois clés que sont le ressenti, le relâchement et la correction de la posture. Se mettre dans un état de Présence à l’instant présent, de cette manière, apaise le mental et apporte de l’énergie à l’Âme. L’énergie vitale dont il est question est le prâna, la pure énergie d’Amour (shakti) en mouvement, que cet état de lâcher-prise permet de capter en juste mesure par une respiration qu’il aura permis de rendre naturelle et profonde.
    En se laissant remplir par cette énergie, notre vibration change, sans aucun recours à l’imagerie mentale, simplement parce qu’on aura ainsi ouvert nos portes à la Lumière de la Conscience. Une fois remplis de cette Lumière, qui se ressent par un sentiment de bien-être, de force, de confiance, de joie, mais aussi par la créativité et la sensation d’être « nourris », nous savons que nous vibrons autre chose que la négativité qui auparavant nous maintenait enlisés dans les tréfonds ténébreux de l’ignorance de notre véritable nature. Et cette vibration agira comme une note, une harmonique particulière sur laquelle le monde extérieur pourra se calquer, et refléter ainsi (dans le respect de la Volonté divine…) notre vibration intérieure sous la forme de circonstances de vie qui, lorsque nous y serons confrontées, nous feront revivre le sentiment de bien-être, de force, de confiance et de joie, en nous permettant qui plus est de réaliser, par l’expérience, que nous sommes le Maître de notre vie, et que c’est en nous laissant transformer intérieurement par l’énergie d’Amour que notre réalité extérieure peut changer, comme par magie, sans pour cela avoir dû prendre les armes et combattre les éléments du monde extérieur. Nous aurons ainsi compris que la plus puissante des révolutions est toute intérieure, comme nous l’enseignent les Sages en nous invitant à entrer dans la dynamique de l’action non-agissante.

    COMMENT VAINCRE LA PEUR
    FAIRE FACE A SES OMBRES ET LES ACCEPTER EN AYANT CONFIANCE EN LA VIE QUI NOUS HABITE SAVOIR QUE NOTRE CORPS PEUT SUIVRE LE MOUVEMENT DE LA VIE NOTRE EGO EST NOTRE GARDE DU CORPS IL STOPPERA AUTOMATIQUEMENT TOUTE LIMITE INFRANCHISSABLE NOUS POUVONS RESSENTIR L'émotion la reconnaître la faire naviguer dans notre corps tout en sachant que l'amour du divin en nous à le pouvoir de nous en libérer le DIVIN PAR SON REGARD ALCHIMIQUE TRANSFORME ET ACCUEILLE COMME UN PARENT BIENVEILLANT TOUTES NOS PEURS EN PUR AMOUR

    bodhiyuga spirale de Vie
    Notre Âme n'en peut plus de ce mensonge permanent, de cette tyrannie intérieure ! Notre Âme ne veut qu'une chose : elle veut Sa Vérité ! Elle veut être libre ! Libre d'incarner ce pour quoi elle a entamé ce grand voyage… ! Pour cela il nous faut accepter de traverser tous ces passages étroits, ces "seuils intérieurs" qui nous semblent parfois infranchissables, et nous dépouiller de tout ce qui n'est pas nous, véritablement, en renonçant à être aimé, même, s'il le faut ! Curieusement, on ne trouve l'Amour qu'en lâchant le besoin compulsif de l'obtenir à l’extérieur… !
    Ce grand voyage de l'Âme, c'est aussi le voyage de l'Amour qui veut s'incarner. Mais l'Amour a besoin d'espace pour se déployer dans nos vies. Or, nous ne lui offrons la plupart du temps qu’un petit espace sombre, encombré d’un amoncèlement de mémoires, de croyances et de conditionnements qui forment le voile au travers duquel nous percevons et interprétons la Vie. C’est ce voile que nous devons apprendre à soulever, à percer, pour sortir de l’illusion du désamour.
    En effet, comment pouvons-nous incarner l'Amour si nous ne nous en croyons pas digne ? Comment pouvons-nous même l'envisager, alors que nous sommes persuadés qu'il faut être ou faire quelque chose de particulier pour le mériter ? Et surtout, comment incarner l'Amour, alors que dans les oubliettes de notre psyché, git une petite "créature misérable" que nous avons abandonnée !? Elle est la blessure originelle, le fruit du désamour, totalement identifiée à l'émotion du manque, au sentiment de non-valeur personnelle et d'indignité. Elle est le désespoir. Elle est la somme de toutes les mémoires d'abandon, de rejet, de jugement, de culpabilité, de honte, vécues au cours de notre histoire. Elle est la somme de toutes les actions néfastes commises à l'encontre de soi-même ou d'autrui.
    Nous l’avons rejetée, cachée, reniée et pourtant, elle existe en chacun de nous. Refoulée, mais néanmoins bien vivante, elle tire les ficelles de nos existences, depuis l'ombre où elle se trouve. C'est elle qui porte la croyance profonde du manque d'amour et de la séparation. C'est elle qui cherche à compenser son sentiment de désamour dans ses relations avec les autres. C'est elle qui, se croyant nulle, indigne, inapte, génère une attitude, des comportements, qui ne sont pas en accord avec notre vérité profonde.
    Nous la rejetons, nous ne voulons surtout pas savoir qu'elle existe en nous, surtout ne pas sentir cette "vibration" insupportable et pourtant omniprésente. Tout contact prolongé avec elle signe une sorte d'effondrement de l’image idéale que nous avons dû construire pour survivre. Et pourtant, à notre insu, elle se glisse entre nos yeux et la réalité. Elle est ce filtre qui crée en nous l'inconfort, le mal-être, la dépression… lorsque nous ne recevons pas suffisamment de manifestations d'amour, de gratifications, de satisfactions en provenance du monde extérieur. Ainsi, toutes les situations qui remettent en question nos rôles, nos masques, et les activités par lesquelles nous essayons de compenser notre sentiment de non-valeur personnelle, renforcent notre sentiment d'être nuls, démasqués, vulnérables, perdus.
    J'ai traversé."
    Oui, nous pouvons rester là ! Oui, nous pouvons accueillir avec douceur et bienveillance ce flot d’émotions refoulées, de souffrances, de peurs et d'attentes. Être à l’écoute de ce qui est vivant et sensible en soi. Rester au plus près de nos mouvements intimes, les ressentir et les embrasser. Porter un regard conscient sur nos évènements (intérieurs comme extérieurs) pour éclairer nos schémas, nos croyances et nos conditionnements. De cette manière, nous pourrons "intégrer" les blessures et les traumatismes du passé, et nous libérer progressivement de nos dépendances affectives.
    Ainsi, nous connaîtrons un sentiment de plénitude trouvant son origine dans notre nature profonde et authentique, au lieu de chercher à compenser le manque inhérent à la condition humaine au travers de nos relations.
    Nous découvrirons alors que l’Amour est déjà là, en nous, et tout autour, et qu’il ne nous manque rien pour en faire pleinement l’expérience.

    Là où la peur est plus forte que la conscience.
    Là où la honte et le désamour sont autant de déchirures, d'envies d'en finir.
    Sentiment d'indignité, de solitude.
    Là où ça ne respire plus, où le seul mouvement est celui de la fuite.
    Je vois mon choix de chaque instant :
    vivre dans le mensonge, porter un masque, faire semblant
    ou risquer de rencontrer, la honte, le sentiment d'être nulle, inapte, indigne.
    Je crois que si quelqu'un voit ce que je suis réellement, il va me juger, me rejeter.
    Là, dans cet échange, dans cet autre... il ou elle ne m'a pas validé.
    C'est là, ça tremble, ça s'échappe. Surtout ne pas y aller.
    Et si j'y allais...?
    Et si je restais là, à sentir ce qu'il tricote dans l'ombre et qui me terrifie ?
    Mon sentiment de nullité, l’enfant blessé, abandonné...
    J'y suis. Ça brûle de partout.
    Pour rester entière, je me sens crier intérieurement que c'est l'autre le méchant !
    Qu'il ne me comprend pas, qu'il se trompe, qu’il se croit supérieur à moi !
    Si je ne peux pas le rejeter, je suis obligée d'accepter ma nullité !
    C'est lui ou moi.
    Je ne dois surtout pas montrer ce que je ressens vraiment.
    Je dois lutter silencieusement pour ne pas m'effondrer et sauver les apparences...
    J'y suis. Ça brûle de partout.
    Dans ma poitrine il y a comme un trou.
    Ma peau brûle. J’ai envie de pleurer. Je reste.
    J'accueille cette douleur, mon émotion.
    Ça dit que je suis nulle, indigne d'être là.
    Je la connais depuis longtemps cette histoire...
    Je reste.
    C'est étrange, il y a comme un silence.
    Ah bon, on ne fuit plus ? On peut rester là ?
    Je sens les muscles de mes épaules et de ma poitrine se relâcher tout doucement,
    ce qui permet à un soupir de s'échapper.
    Le trou dans la poitrine se remplit de douceur,
    la brûlure devient peu à peu une sensation de chaleur rassurante.
    Cette chaleur c'est de l'Amour. De l'Amour qui circule en moi, librement…
    J'ai traversé."
    Chaque fois que je tais une émotion (par peur de choquer l'autre et risquer de le perdre), chaque fois que je fais semblant d'être heureuse (alors que profondément une parole ou un acte m'a blessé), chaque fois que je dis oui, alors qu'au fond c'est non (car j’ai peur qu’on me juge), chaque fois que je fais quelque chose de contraire à mon élan profond (pour satisfaire quelqu'un d'autre), chaque fois que je prononce des mots auxquels je ne crois pas (parce que j'ai honte de ce que je ressens vraiment)... je me trahis et je m'éloigne de mon authenticité."
    Nous vivons dans un monde qui a érigé l’illusion au rang de vérité. Nous montrons rarement ce que nous ressentons, ce que nous pensons vraiment, ni même ne nous l'avouons !
    La plupart de nos activités sont basées sur le déni d'une partie de notre réalité. Nous vivons dans une culture de la dissimulation, et le mensonge est au cœur de notre psyché. Il est un paradigme fondamental enraciné dans notre peur de disparaître et notre demande d’amour.
    Nous sommes entraînés à créer des personnalités artificielles desquelles nous devenons dépendants pour obtenir de l'attention, être aimés, validés, reconnus, avoir du succès, bien vendre, garder ses acquis… et "fonctionner" plus ou moins efficacement dans le monde.
    Cette dépendance est un véritable piège liberticide qui nous coupe progressivement de notre véritable nature. Nous troquons notre réalité profonde contre un semblant d'intégration sociale. Nous sacrifions notre vérité sur l’autel de la sécurité et de la conformité.
    Notre attachement à une "image idéale" de nous-mêmes nous éloigne de notre sensibilité, nous empêche d'expérimenter l'amour et nous prive de relations authentiques avec l'autre.
    LE MEILLEUR MOYEN DE CHANGER D'état de pensée c'est de l'accepter la ressentir,sous la forme de vibration dans son corps ,la faire circuler dans le corps en respirant avec elle,et la laissé passer sans aucune implication émotionnelle,l'énergie divine présente en nous l'énergie christique transmute aussitôt la peine ou la douleur et l'ombre la négativité est désintégrée par la lumière qui est pur moment de bonheur


    mardi 12 novembre 2013

    DARPAN - L'art d'accueillir sa puissance de Vie - Accompagnement

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    DARPAN - L'art de dissoudre l'émotion (extrait) (+playlist)

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    jeudi 7 novembre 2013

    DARPAN - Pourquoi sommes-nous si durs envers nous-mêmes ? (extrait) (+pl...

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    mercredi 6 novembre 2013

    DARPAN - Accueillir une couche de peine (extrait)

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    DARPAN - Retraite en Normandie (intro et accompagnement individuel)

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    DARPAN - De quelle couleur est votre ego ? (Extrait)

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    mardi 29 octobre 2013

    Vernissage BENOIT ATL NICE ART GALLERY (+playlist)

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    Vernissage BENOIT ATL NICE ART GALLERY

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    mardi 15 janvier 2013


    Terminologie

    Pour faciliter votre compréhension du contenu de mes enseignements et de mes outils, j’ai regroupé les notions que j’ai jugé les plus importantes dans ce lexique. Vous y trouverez certains des grands principes métaphysiques et psychologiques incontournables de la littérature ésotérique. J’ai placé entre parenthèse les synonymes que j’ai parfois utilisé dans les enseignements, ainsi que certaines notions parentes ou qui en sont des déclinaisons, voire des aspects. Les définitions pourront peut-être diverger de celles qui sont données habituellement ou que vous avez vous-même pu élaborer au fil de vos lectures, de vos réflexions et de vos propres expériences. N’y voyez pas la "vérité", mais une tentative d’approche sous le regard de ma propre compréhension. Je vous invite à lire attentivement les définitions de ce lexique afin d'améliorer votre compréhension du contenu du site internet et par conséquent de l’essence même de la pratique spirituelle telle que je la conçois. Au fur et à mesure que vous progresserez sur le chemin, votre compréhension évoluera et certains concepts qui jusque-là étaient restés abscons vous apparaîtront sous un jour nouveau. Alors, n’hésitez pas à y revenir fréquemment pour approfondir ce qui selon vous ne l’a pas encore été suffisamment.

    INDEX : AbsoluAcceptation, Accueil inconditionnelactionaction duelle, Action juste, action karmique, Ain Soph, Âkâsha, Alchimie spirituelle, Allah, Âme-Lumière, Amour inconditionnel, Amour-Force, ancrage, Ange gardien, Anima Mundi, centre intérieur, centre vital, Chi, Christ intérieur, Cœur, Complémentarité, Conditionnement, Conscience-coupeConscience de veille, Conscience Père-Mère, Conscience pure, Conscience universelle, Conscience-flèche, Corps de gloire, corps de souffrance, CréationCréédésidentification, détachement, Dharma, Dieu, Divin intérieur, double karmique, Égo, enfant blessé, Ether, Féminin sacré, gardien du seuil,  Incréé, individualité, inertie, Intelligence du Cœur, Ka, Karmakarma résiduel, Ki, Un sans second, Lâcher-prise, Maître intérieur, maîtrise de soimanifestéMasculin sacré, Méditation véritable, mémoire, Mental, Mère divine, Merkaba, modèle de conscience, Moi-suprême, Monademonde phénoménalnature égotique, Nature inférieure, non-Être, non-manifesté, ombre cosmique, ombre en soi, ombre individuelle, Ombre, Ordre naturel des choses, Pardon véritable, pensée, Perfection spirituelle, personnalité, Plan divin, Prakriti, Prâna, prièrePrincipe divin, psyché, Purusha, Royaume de Dieu, Saint-EspritSans-visageschéma de fonctionnement, Souffle de Vie, Souffle Divin, Tao, vibrationvolontéVolonté divine, Volonté supérieure.
    (pour accéder aux notes de bas de page, cliquez simplement sur les numéros-cibles. Depuis la note de bas de page, pour revenir sur le paragraphe qui y est attaché, cliquez à nouveau sur le numéro-cible)

    fleche haut Action (Karmaaction duelle, action karmique, action juste, vibration, prière)
    L’action (karma en sanskrit) est de nature masculine-Yang. Elle comprend l’ensemble des attitudes, comportements, pensées, paroles, autrement dit toutes vibrations par lesquelles la volonté (ou intention) se détermine à quelque chose. Lorsque cette action émane de la Volonté divine (ou Volonté supérieure), l'action est "juste". L'Action juste place l’être humain dans la Voie dite de l'Invariable milieu chère aux bouddhistes. Elle est aussi l’action non-agissante (Wu-Wei-Wu) des taoïstes. Dans cette voie médiane, les instruments de création que sont les impulsions magnétiques d’attraction et de répulsion de l’Égo servent parfaitement l’Intelligence du Cœur. L’Action juste fait de l’être humain un créateur au service du Créateur, incarnant la Lumière christique. Etant "juste", cette action est fondamentalement désintéressée. Le karma qu’elle génère est neutre et par conséquent non-aliénant. Au contraire, lorsque l’action est motivée par une volonté émanant de la nature inférieure, elle est perpétrée par un "moi" qui se sent séparé du Tout et qui agit pour défendre ses propres intérêts. Agissant dans une logique d’intéressement personnel, l’individu va s’attacher au résultat de ses actions, et cela aura pour conséquence de l’enchaîner davantage à son karma qu’il renforce à chaque fois qu’il s’identifie à cette dynamique intérieure. L’action appartient alors à la dualité du "bien" et du "mal". Faire le "bien" engendre du karma positif alors que faire le "mal" engendre du karma négatif. Dans un cas comme dans l’autre, l’action ne s’inscrit pas dans l’Ordre naturel des choses (ou Plan Divin). En effet, ce qui est "bien" et ce qui est "mal" est déterminé par la morale. Celle-ci est absolument sans rapport avec l’Ordre naturel des choses qui est amoral et juste, au même titre que l’action qui lui permet de se manifester jusque dans le monde physique. Du moment où l’individu agit selon des principes moraux en faisant le "bien" (ou en faisant le "mal" en agissant non conformément à ces mêmes principes), il se coupe de l’Intelligence du Cœur qui lui dicte l’Action juste. Pour aller dans le sens du consensus universel, de la sacro-sainte morale et des attentes de l’autre, il va réprimer ce qu’il aurait vraiment souhaité pouvoir accomplir en son cœur. Cette répression de certaines facettes qui auraient voulues s’exprimer aura pour effet de brimer la Lumière. Puisqu’ils sont déterminés par la morale, il est impossible que le "bien" et le "mal" conduisent à l’Action juste. Ils appartiennent à la dualité, alors que l’Action juste participe de l’Unité de la Lumière. Ainsi, celui qui agit dans le respect de la morale en vigueur au sein de son système de croyance (dont font partie les religions bien évidemment) reste enfermé dans la dualité et s’enchaîne à son karma. Il ne faut pas imaginer que la morale doit être combattue, mais prendre conscience qu’elle n’est pas en mesure de fournir une indication de ce qu’il est "juste" de faire conformément au Plan divin. En effet, même s’il a l’impression de faire le "bien", l’individu peut s’éloigne de sa Lumière et renforcer par conséquent l’emprise de sa nature inférieure. Cela peut être observé chez ceux qui font de la poursuite du "bien" le noble idéal de leur vie. Pour correspondre à l’image qu’ils se font de quelqu’un qui agit pour le "bien" (et par conséquent contre le "mal"), ils vont réprimer et refouler toutes les facettes d’eux-mêmes qui expriment des besoins allant à l’encontre des principes moraux qu’ils souhaitent incarner. De plus, étant coupés de leur propre Lumière nourricière, leurs actions seront motivées par la compensation du manque qu’ils éprouvent en eux-mêmes, manque provenant de l’impression d’être séparé de l’Amour-Force. Faire le "bien", autrement dit satisfaire aux exigences de la morale, sera pour eux le moyen d’obtenir l’Amour manquant du monde extérieur, sous la forme de la reconnaissance, de l’approbation ou de l’acceptation. En cherchant à obtenir compensation du monde extérieur, leurs actions seront forcément intéressées. Dans cette dynamique, celui qui œuvre pour le "bien" le fera pour se donner bonne conscience, pour être respecté, pour être aimé, pour se libérer de la culpabilité ou de la notion de "pêcheur", etc. Celui qui agit selon un idéal moral a bien souvent peur du châtiment d’une force supérieure s’il venait échouer dans sa quête de la perfection que cet idéal représente. La peur ressentie étant une conséquence de l’illusion d’être séparé de l’Amour-Force (et de Dieu par conséquent[1]), elle ne peut provenir que de la nature inférieure, au même titre que les intentions qui permettent de lui échapper (ne dit-on pas que "l’enfer est pavé de bonnes intentions" ?). Tant qu’il appartient à la sphère de la dualité, le "bien" fait en réalité le jeu de l’ombre, et s’oppose par conséquent au rayonnement de la Lumière. N’est-ce pas un drôle de paradoxe que le "mal" et le "bien" soient dans une logique d’opposition tout en servant le même maître ?
    L’ombre doit "diviser pour mieux régner"… C’est son credo ! Ainsi, ceux qui partent en croisade contre le "mal" au nom du "bien" ne font en réalité que renforcer ce qu’ils combattent[2]. Gageons qu’ils se garderaient bien d’agir dans ce sens s’ils avaient vraiment conscience des énergies qu’ils nourrissent en vérité. La Lumière ainsi que les actions qui lui permettent d’orienter son potentiel de création au sein du Créé ne sont donc pas "bonnes", mais justes et amorales.
    Pour résumer, il y a donc deux types d’actions. L’action qui est déterminée par la Volonté divine et qui participe à l’application du Plan divin, et l’action qui est déterminée par la volonté inférieure et qui s’oppose à ce dernier. Il y a l’Action juste désintéressée, et l’action duelle intéressée. C’est donc bien la motivation qui se cache derrière l’acte de créer, autrement dit l’intention (ou la volonté), qui détermine la nature même de l’action et de ses conséquences au sein du Créé. Dans la quête spirituelle, c’est sur cette impulsion créatrice qui précède toute action que l’attention doit être portée. Un examen de conscience sincère doit être fait pour identifier la nature même des énergies qui tentent de vous faire agir, afin de les maîtriser si elles émanent de la nature inférieure. Etant donné qu’il n’est pas possible de savoir mentalement ce qu’il est "juste" de faire, l’examen de conscience[3] doit simplement permettre d’agir en étant en accord profond avec soi-même. Vous pouvez alors entrer dans l’action dans le bon positionnement intérieur qui est celui des cinq conditions de la perfection spirituelle.

     Âme-Lumière (Maître intérieur, Divin intérieur, Christ intérieur, Corps de gloire, Merkaba, Moi-suprême, Ange gardien, Monade)
    L’Âme-Lumière est le fruit de l’union entre le Masculin sacré et le Féminin sacré. Elle est le Fils/la Fille de Dieu en tant que sa Lumière. Sur le plan macrocosmique, cette Lumière est le Christ cosmique (à laquelle s’oppose l’ombre cosmique). Sur le plan microcosmique, elle est ce que j’appelle le Double lumineux, le Christ intérieur, la Lumière individualisée. C’est l’individualité authentique et profonde de l’être humain, bien au-delà de toutes les identités conceptuelles auxquelles il s’identifie avant d’avoir pu réaliser sa véritable nature. Le processus d’individuation de l’Âme-Lumière a lieu au cœur même de notre soleil. Ce processus est rendu possible grâce aux impulsions d’attraction et de répulsion de l’Égo. Dans l’incarnation humaine, l’Âme-Lumièrea pour point d’ancrage le plexus solaire qui, selon moi, est le Cœur de l’être humain (vous noterez la correspondance avec le soleil). Ce centre énergétique vous relie analogiquement au cœur de notre système solaire, ainsi qu’à celui de la galaxie, de l’univers et de la Création. D’un point de vue macrocosmique, l’Âme-Lumière est le Christ cosmique, la Lumière primordiale. Pour le macrocosme comme pour le microcosme, elle est la Force d’Amour orientée par la Volonté divine. Elle est la Force de création, d’évolution, d’harmonie, de cohésion et de transmutation la plus puissante qui soit. L’harmonie, l’ordre, l’abondance et l’unité sont l’expression rendue visible de cette Lumière en jaillissement perpétuel. Le but de la quête spirituelle est la fusion avec l’Âme-Lumière, faisant de l’individualité un Avatar, une incarnation christique. Dans ce cas, les impulsions de l’Égo sont au service de l’Âme-Lumière qui peut ainsi œuvrer pour l’évolution de chaque forme de conscience, conformément au Plan Divin.

     Amour-Force (Féminin sacré, Mère divine, Anima Mundi, Souffle de Vie, Souffle Divin, Saint-Esprit, Prâna, Chi, Ki, Ka, Prakriti, Âkâsha, Ether, le Royaume de Dieu)
    bodhiyuga feminin sacre2L’Amour-Force est la polarité féminine du Divin. C’est la Force de création du Divin. Elle est la divine matrice qui unit toutes choses et qui porte en elle à la fois le Créé et l’Incréé. "Tout ce qui est" baigne dans cet espace de pure conscience que les hindous appellent Âkâsha. C’est le cinquième élément des hermétistes : l’Ether. Elle est la Mère-Divine, le Féminin sacré. Je l’associe également au Saint-Esprit de la Trinité chrétienne, à la Prakriti de la doctrine hindoue Sâmkhya et à la Vacuité (Shuniata) des bouddhistes. Au niveau microcosmique, elle est l’Âme individuelle, dont le siège dans l’incarnation est le Hara. Au niveau macrocosmique, elle est l’Anima Mundi (l’Âme universelle). Ce Principe "animique" est de nature magnétique et passive (Yin). Ces symboles les plus connus sont la Vesica piscis, le triangle équilatéral avec pointe en bas, le calice, la coupe, le vase, le serpent[4], la colombe, le yoni, les Eaux primordiales.
    C’est en prenant la position de l’observateur détaché que l’être humain peut, dans l’incarnation, vivre pleinement la substance même du Féminin sacré. En étant cette Conscience pure, ou Conscience-coupe, qui contemple les phénomènes du monde manifesté, il fait de son incarnation un vase d’accueil qui peut se laisser remplir par les plus belles intentions de création émanant du Masculin sacré.
    L’Amour-Force est le Principe qui œuvre pour le développement et la manifestation des plans et des modèles de conscience élaborés par le Masculin. Elle inspire, soutient et nourrit ce dernier afin qu’il puisse déployer sa nature qui est volonté et action.

     Cœur (centre vital, centre intérieur)
    Il faut distinguer le chakra du Cœur et le cœur de l’Être en tant que son centre. Le chakra du cœur (Anahata en sanskrit) est la contrepartie éthérique de l’organe physique du même nom. Pour être précis, la partie de l’organe qui lui est analogiquement associée est le ventricule droit. Le chakra du cœur est donc situé entre les deux seins. C’est le siège du Masculin sacré dans l’incarnation. Dans la tradition hindouiste, ce chakra est connu pour être le lieu de résidence de Purusha que j'associe précisément au Masculin sacré. Lorsque je parle de l’Intelligence du cœur, c’est à ce Principe de nature masculine-électrique que je fais référence.
    Toutefois, il y a en l’Être humain un autre Cœur qui est le point d’ancrage et de rayonnement de l’Âme-Lumière, situé à environ trois centimètres au-dessus du nombril. Ce centre est le chakraManipura, dont la contrepartie physique est le plexus solaire. Tout comme le soleil est au cœur du système solaire, le plexus solaire est au cœur de l’Être humain. Lorsque les initiés parlaient du cœur de l’Être humain, c’est à ce centre énergétique qu’ils faisaient allusion.
    Pour que l’individualité puisse devenir un canal d’expression de la Volonté divine, il est indispensable qu’elle soit pleinement présente à l’incarnation et qu’elle accueille inconditionnellement tous les phénomènes qui s’y manifestent. Cet état d’accueil est symbolisé par une "coupe" qui se laisse remplir par les plus belles intentions créatrices du Masculin sacré. Cette "coupe" est le Hara, siège du Féminin sacré dans l’incarnation. Il s’agit du centre intérieur le plus important de l’incarnation, car c’est le Féminin sacré qui porte en lui le germe de toutes les possibilités de manifestation qui se détermineront à quelque chose sous l’influence de la volonté. C’est la nature de cette volonté qui déterminera le degré d’harmonie manifesté par l’énergie d’Amour-Force.
    Le chakra du coeur, le plexus solaire et le Hara sont les trois coeurs sacrés de l'individualité. 

     Complémentarité (…homme-femme)
    Si, au niveau du Principe divin, les deux polarités masculine et féminine sont maintenues en état de parfaite union, elles sont séparées dans l’incarnation de par le sexe de l’individualité. Pour faire l’expérience de Lui-même jusque dans la "matière", le Principe divin doit réunir les polarités masculine et féminine en les attirant[5] mutuellement l’une vers l’autre grâce au jeu de l’impulsion magnétique d’attraction de l’Égo. En formant un binôme, l’homme et la femme réunifient les opposés complémentaires.
    Si, au niveau métaphysique, c’est l’union du Masculin sacré et du Féminin sacré qui engendre la Lumière, au niveau du couple, c’est l’union sexuelle de l’homme et de la femme qui engendre l’enfant. La création, en tant que le fruit de l’union entre les deux polarités complémentaires, est le but même de la Vie.
    Si le Masculin sacré et le Féminin sacré sont également présents au sein de l’individualité en tant que les deux aspects complémentaires du Principe divin sans lesquels elle ne pourrait exister, c’est le sexe de l’incarnation qui va déterminer l’influence prédominante de l’une ou l’autre de ces deux polarités[6]. Ainsi, une femme est naturellement poussée à exprimer le Féminin sacré de par la polarité de son corps physique et, de la même façon, l'homme est prédisposé à incarner les attributs inhérents à la polarité masculine du Divin. Toutefois, malgré cette orientation inhérente au sexe de l’incarnation, tant l’homme que la femme doivent apprendre à équilibrer leurs polarités en eux-mêmes. Autrement dit, même si la femme est davantage orientée vers le déploiement des forces liées au Féminin sacré, elle devra également pouvoir s’appuyer sur sa polarité masculine lorsque cela s’avère nécessaire. Il en est de même pour l’homme.
    Une Âme réalisée, quelle que soit sa polarité dominante dans l’incarnation, est un vecteur de Lumière sur tous les plans. Cela signifie qu’un homme peut très bien personnifier l’Amour-Force par sa douceur et sa sensibilité, et une femme la Volonté divine par sa capacité à se déterminer et à agir. L’Âme-Lumière ainsi incarnée est par conséquent parfaitement équilibrée sur le plan global, mais conserve dans son incarnation une attraction naturelle envers le sexe opposé. En effet, sur le plan strictement physique, l’Âme ne trouvera l’équilibre parfait qu’au travers de la relation amoureuse avec un partenaire du sexe opposé. Grâce à lui, elle pourra faire l’expérience totale de l’Unité primordiale de la Conscience Père-Mère de laquelle elle a tiré son individualité.
    Grâce à la prédominance de leurs polarités respectives dans la dimension physique, l’homme et la femme sont totalement complémentaires dans les attributs qu’ils sont naturellement amenés à manifester. Pour l’homme, par exemple, la femme est source de motivation, d’inspiration et de force. Par sa douceur, sa sensibilité émotionnelle, son accueil, elle offre à l’homme les conditions qui lui permettent de contacter sa force, son inspiration et d’orienter son élan créateur dans l’action. En effet, la force d’Amour du Féminin sacré est une impulsions magnétique qui a pour but de nourrir et de stimuler l’intention et l’action qui en découle et de leur permettre d’arriver à maturation (autrement dit de les "matérialiser" dans la dimension physique). Pour la femme, l’homme est moteur de l’action. Il oriente, stimule, donne l’impulsion pour féconder, employer, canaliser cette vaste énergie d’accueil et d’amour, enveloppante et contemplative. Cela démontre à quel point les deux polarités ont besoin l’une de l’autre pour co-créer.
    La complémentarité qui s’exprime dans la relation entre le féminin et le masculin est essentielle sur le plan individuel, cela indépendamment du sexe de l’incarnation. Pour que l’intellect émette les pensées qui permettront de manifester les desseins du Plan divin, l’individualité doit être parfaitement imprégnée par la substance d’Amour-Force du Féminin sacré. Autrement dit, l’incarnation a besoin d’être totalement investie par la Présence de l’Âme pour que celle-ci puisse insuffler en l’esprit les plus belles intentions de création. Cela n’est possible que par un état d’ouverture (soit de lâcher-prise, d’acceptation inconditionnelle) et de présence à l’incarnation (notamment grâce au ressenti de ce centre vital qu’est le Hara). Si tel n’est pas le cas, le principe masculin n’est pas nourri par la force d’Amour et la volonté ne peut être alignée sur celle du Divin[7]. Alors, la volonté est celle de la nature inférieure, influencée par l’énergie émotionnelle du féminin perverti (soit de l’enfant blessé) ; l’action n’est pas "juste" mais duelle et karmique, éloignant de ce fait l’individu de la Voie du Milieu. Si ce dernier n’est pas en mesure d’unifier ses polarités complémentaires, le déséquilibre que cela génère aura forcément pour effet d’approfondir la dualité, faisant ainsi le jeu de l’ombre.

     Conditionnement (karma résiduel, schéma de fonctionnement, mémoire, ancrage)
    Toute action laisse une empreinte mémorielle dans la psyché (plus précisément au niveau de l’inconscient). Plus l’action est répétée, plus elle est chargée émotionnellement, plus la mémoire karmique est influente. Un conditionnement est une mémoire, ou un ancrage, qui, comme son nom l’indique, a le pouvoir de conditionner la personnalité. Il contient une impulsion créatrice qui, lorsqu’elle est réactivée par certains stimuli, va conduire l’individualité à agir d’une certaine manière par l’intermédiaire des impulsions magnétiques de l’ego. Logé dans l’inconscient, un conditionnement peut, selon l’intensité de la charge émotionnelle qui est la sienne, conduire à des actions qui semblent plus fortes que la volonté consciente. C’est ainsi que les conditionnements peuvent être de véritables chaînes qui emprisonnent la personnalité à ses actions passées, l’empêchant d’agir sous l’influence des impulsions créatrices de l’Intelligence du Cœur. L’ensemble des conditionnements forme le karma résiduel. Si la personnalité ne se libère pas de son karma résiduel, celui-ci se régénère à chaque fois qu’il parvient à l’influencer. Alors, la personnalité émet une vibration créatrice qui va s’actualiser d’une manière ou d’une autre dans sa réalité extérieure. En effet, de par leur charge magnétique, les conditionnements "attirent" des événements, des circonstances et des situations qui seront en quelque sorte la projection extérieure du karma résiduel. Ce "paiement" du karma offre une opportunité à l’individu de prendre conscience et de se libérer de ce qu’il porte encore en lui en accueillant sa réaction qui est déclenchée par les stimuli en provenance de sa réalité extérieure. Cependant, s’il n’est pas maître de lui-même, il va s’identifier à son karma résiduel et réagir en fonction de ses mémoires, reproduisant alors la même vibration "karmique" dans un cercle vicieux d’action-réaction totalement aliénant (ce cycle infernal est connu sous le nom de samsara dans la tradition bouddhiste). Les mémoires émotionnelles négatives qui forment le karma résiduel proviennent d’un ensemble de facettes que j’appelle l’enfant blessé. Ce stock karmique négatif est la substance même de la nature inférieure. Il est important de comprendre que ce stock karmique peut très bien, de par sa nature émotionnelle-magnétique, s’actualiser dans la réalité de la personnalité sans que celle-ci se soit identifiée mentalement à l’énergie karmique. Dans ce cas, on ne peut pas parler de "conditionnement" car l’énergie karmique s’est manifestée sans conditionner préalablement la conscience de veille. L’énergie karmique résiduelle n’a donc pas besoin d’influencer la conscience de veille pour déployer sa puissance créatrice. Cela explique pourquoi un enfant peut développer une maladie karmique à l’âge de 12 ans (un cancer par exemple) sans avoir pour autant été sous l’emprise de peurs, de névroses, de culpabilité ou de rejet de soi-même. Le stock karmique résiduel, lorsqu’il arrive à maturité, va se "payer" dans la vie de la personnalité sans que cela passe forcément par une identification à l’énergie de karma. Par contre, confrontée au paiement de son karma résiduel, la personnalité va en faire l’expérience dans sa psyché ou travers de la souffrance vécue. La "Vie" lui donne ainsi l’opportunité de prendre conscience de ce qui était encore inconscient, afin de pouvoir le mettre en Lumière. Malheureusement, si la personne ne prend pas le bon positionnement intérieur (voir définition de lâcher-prise) face à ce qui lui arrive et qu’elle y réagit mentalement et émotionnellement, elle émet, par son identification, la même énergie karmique, rechargeant ainsi le stock karmique résiduel et alimentant par conséquent la nature inférieure en lui apportant la "substance" dont elle a besoin pour garder son emprise sur la personnalité. C’est la raison pour laquelle la loi du karma, évolutive[8] au départ, est devenue involutive durant l’Âge noir (Kali Yuga) de l’Humanité, Âge de l’obscurantisme où la véritable connaissance qui libère l’Âme a été occultée. Par son ignorance, l’être humain s’est enchaîné à son propre karma.

     Conscience de veille (et psyché)
    bodhiyuga conscience veillePour que vous puissiez vous représenter au mieux ce qu’est la conscience de veille, j’utilise l’image de la "salle d’observation". C’est elle qui vous permet de reconnaître, ressentir et appréhender ce que vous êtes en train de vivre dans l’instant présent (et à aucun autre moment que celui-là). C’est elle qui rend possible l’interaction avec votre environnement. Son point d’ancrage dans l’incarnation se situe au niveau de la glande pinéale, derrière vos deux yeux. Ce poste de contrôle est actif lorsque vous n’êtes pas plongé-e dans le sommeil (où dans certains états de transe hypnotique profonds), d’où le nom de "veille". En état de veille, vous n’êtes conscient-e de certains stimuli qu’à la seule condition qu’ils aient pu passer au travers du filtre de votre inconscient. Pour utiliser une autre image, je pourrais dire que la conscience de veille est la partie émergée d’un iceberg dont la totalité représenterait la psyché humaine. Ce n’est que par l’intermédiaire de la conscience de veille que vous pouvez acquérir la maîtrise de vous-même dans l’incarnation. Bien d’autres phénomènes se passent sur d’autres plans, évidemment, mais ce n’est que par l’état de veille que vous pouvez évoluer, apprendre, expérimenter… en toute connaissance de cause. Je précise que la conscience de veille n’est pas le mental. A l’état de veille, vous pouvez décider consciemment d’être en pleine conscience, ou de vous identifier aux formes-pensées du mental. Vous pourriez imaginer la conscience de veille comme une salle aux multitudes de portes. La salle représente tout ce qui est conscient. L’extérieur de cette salle représente l’inconscient. Lorsqu’une porte s’ouvre, vous "prenez" conscience d’une information et vous avez la possibilité de vous laisser influencer par elle, de la rejeter ou de la contempler avec détachement. C’est au niveau de la conscience de veille que vous pouvez opérer des choix conscients. Si toutefois vous n’êtes pas vigilant-e, vous pouvez, même à l’état de veille, sombrer dans une forme d’inconscience en vous laissant totalement submerger par les influences émanant de votre inconscient.
    La psyché humaine englobe la conscience de veille ainsi que l’ensemble des vibrations qui colorent la vie psychique de l’individualité, soit l’ensemble de ses pensées (idées, archétypes, intentions), émotions et mémoires (ou conditionnements), cela tant au niveau conscient qu’inconscient. Pour reprendre la métaphore de l’iceberg, l’inconscient en est la partie immergée. Quant au subconscient, il est l’interface de communication entre la conscience de veille et l’inconscient. Si la conscience de veille est cette salle d’observation aux multiples portes, le subconscient est l’ensemble de ces portes "intemporelles" donnant accès tant au futur qu’au passé, ainsi qu’à toutes les mémoires inconscientes, tant individuelles que collectives. Lorsque des informations passent l’une des portes du subconscient depuis l’inconscient, c’est l’Âme-Lumière qui ouvre cette porte permettant ainsi à la conscience de veille de prendre conscience. En d’autres termes, c’est l’Âme qui décide ce qui doit "remonter" au niveau de la conscience de veille. Cela inclut tous les messages perçus sous la forme d’"intuitions[9]". C’est le subconscient également qui "laisse passer" certaines informations en provenance des mondes invisibles et de l’inconscient collectif (sous la forme de symboles et d’archétypes que le mental peut interpréter et comprendre). Dans l’autre sens, ce n’est qu’après être passé par cet intermédiaire qu’est le subconscient que les intentions créatrices émises au niveau de la conscience de veille peuvent ensemencer[10] le champ éthérique de l’Âme-Lumière, qui pourra dès lors travailler à leur manifestation jusque dans le monde physique. Ce n’est donc pas le subconscient qui dispose du pouvoir de création comme le prétendent certains adeptes de la loi d’attraction, mais bien l’Âme-Lumière et sa substance d’Amour, la Force de création de la Vie.

     Conscience Père-Mère (Principe divin, l’Absolu, Dieu, Tao, Ain Soph, l’Un sans second, le Sans-visage, Conscience universelle, Allah)
    C’est le Principe qui rend la Vie possible. Dans un ordre de réalité strictement métaphysique, Il est l’état d’équilibre parfait entre les deux polarités complémentaires que sont le Masculin sacré et le Féminin sacré. Il est impénétrable, indétectable et par conséquent inaccessible à toute conscience qui chercherait à en pénétrer l’essence. Etant antérieur à toutes formes, ce Principe est inconcevable pour la pensée puisqu’elle appartient au monde de la forme. Il est tout et rien à la fois. Il est en même temps Unité et absence d’Unité. Rien n’existe en dehors de ce Principe. Il est à la fois infiniment grand et infiniment petit. Tout ceci est bien loin de pouvoir le définir, car toute définition par des mots est à la fois une déformation et une limitation de ce qu’Il est.

     Création (le Créé, le monde phénoménal, le manifesté)
    La Création, ou le Créé, est l’ensemble de toutes les formes de vie individualisées. Le Créé est l’Amour-Force rendu visible, lui permettant de faire l’expérience de sa propre nature. Je précise que le Créé ainsi que la "matière", qui en est la plus dense des dimensions, n’ont rien à voir avec l’Ombre. La matière n’est pas quelque chose d’imparfait et d’impur dont il faudrait s’extraire pour atteindre Dieu. Si le Créé n’est pas l’Ombre, c’est toutefois lui qui génère l’Ombre au même titre qu’un objet exposé à un rayonnement de lumière produit une ombre portée derrière lui.

     Égo (nature égotique)
    L’"Égo" est un principe fonctionnant sur la base d’impulsions magnétiques opposées (attraction et répulsion). En tant que principe il est constitutif de tout "ce qui est". Ces deux impulsions magnétiques d’attraction et de répulsion émanent de l’énergie d’Amour, et non de l’ombre comme on pourrait éventuellement le croire. Elles permettent à la Lumière de s’individualiser en tant que "forme" de conscience ayant une "personnalité". Sans l’Égo, aucune individualisation de la conscience ne serait possible, et la "personnalité" n’existerait pas. De même, sans lui, la conscience qui s’incarne dans la forme ne pourrait avoir conscience d’elle-même. Par conséquent, il ne serait pas non plus possible de distinguer le macrocosme du microcosme, le dedans du dehors, le "moi" du "non-moi", etc. Cette force de la nature est indispensable à l’intimité, à la protection, à la survie et à l’évolution de chaque espèce vivante. Sans l’Égo, l’individualité, et par conséquent le Créé, ne pourrait exister. L’Égo est le gardien de l’individualité (ou personnalité). Les impulsions de l’Égo sont actives au sein de chaque forme de conscience, sans exception. Par exemple, elles œuvrent à chaque instant dans chaque cellule de votre organisme. C’est l’impulsion d’attraction qui permet à la cellule vivante d’attirer à elle ce dont elle a besoin pour faire son travail, alors que l’impulsion de répulsion repousse ce qui ne lui est plus utile ou ce qui pourrait nuire à ses fonctions. Au sein de ce microorganisme, les impulsions d’attractions et de répulsion de l’Égo œuvrent de façon "juste". Ce travail[11] est une dynamique parfaite de l’Amour-Force orientée par la Volonté divine. Autrement dit, c’est le travail de la Lumière. Cette dynamique est bien plus active au sein du corps physique de l’être humain que dans sa psyché. En effet, dans cette dernière, les impulsions d’attractions et de répulsion de l’Égo ne sont pas dirigées par la Lumière, mais le plus souvent par la nature inférieure. L’Égo, influencé par les conditionnements (ou karma résiduel) de la nature inférieure, engendre certains comportements chez l’individu dans le seul et unique but de répondre aux besoins de sa nature inférieure. Ses actions génèrent alors une forme de souffrance et renforce l’impression illusoire de division et de séparation. Pour s’exprimer conformément à l’Ordre naturel des choses dans la psyché humaine, les deux impulsions jumelles de l’Égo doivent être dirigées par la Lumière. L’Égo ainsi maîtrisé peut jouer parfaitement le rôle qui doit être le sien en devenant l’outil de création parfait au service de la Volonté divine. Dans ce cas, l’impulsion magnétique d’attraction s’exprime au travers d’une dynamique visant à attirer, obtenir, se multiplier, prospérer ou créer quelque chose dans une intention qui participe au bien-être, à la nourriture, à la protection, à la croissance et à l’évolution du "Tout". L’impulsion magnétique de répulsion permet à l’individualité d’assurer sa survie et sa protection face à des intrusions ou dangers potentiels, qu’ils soient physiques ou subtils. Dans ces deux voies d’expression, l’action qui est accomplie sous l’influence des impulsions de l’Égo est "juste". L’individu maître de lui-même œuvre en s’appuyant sur ces forces magnétiques depuis un espace de paix intérieure et de joie inconditionnelle. Au contraire, lorsque l’être humain est identifié à certaines facettes de la nature inférieure, il vit au travers d’une identité qui s’enracine dans ses manques, ses blessures et ses conditionnements. Cette identité n’est pas sa véritable personnalité, c’est son "faux-moi". Dirigée par les impulsions magnétiques de l’Égo, sa personnalité sert les intérêts d’un autre Maître que l’Âme-Lumière. Si ce n’est pas elle, alors c’est forcément la nature inférieure qui endosse ce rôle du "maître à bord". En se servant des impulsions magnétiques de l’Égo, elle va tout mettre en œuvre pour satisfaire ses besoins, ses manques, ses pulsions, et, sous son contrôle, la personne n’hésitera pas à dominer, posséder, manipuler, diviser, calomnier, se valoriser au détriment de l’autre, nuire, blesser, se donner raison, se montrer supérieure…, toute action qui aura pour conséquence d’ériger une barrière entre elle et l’autre, entre elle et la Vie, entre elle sa propre Lumière d’Unité, entre elle est Dieu.

     Enfant blessé (corps de souffrance, double karmique)
    Avec la formation du corps mental dans les premières années de l’existence, le jeune enfant va peu à peu s’identifier à un "je" et se sentir séparé de l’autre, de la Vie et par conséquent de sa propre Lumière. Vivant dans cette illusion d’être séparé de la source d’Amour qui l’anime pourtant à chaque instant, il cherche à l’obtenir à l’extérieur de lui-même. Il va très vite comprendre que, pour obtenir l’amour du monde extérieur, il doit se comporter d’une certaine manière. Les lois morales en vigueur dans la société à l’intérieur de laquelle il grandit vont former le cadre auquel il va devoir se conformer s’il veut obtenir la reconnaissance, l’approbation, l’acceptation et l’admiration du monde extérieur, et compenser ainsi le manque d’amour qu’il ressent en lui-même. Lorsque les adultes qui l’éduquent agissent sous l’influence de la "morale" et de leurs propres manques intérieurs, ils se montrent aimants envers l’enfant à la condition que celui-ci se comporte conformément à leurs attentes. Dans le cas contraire, ils vont lui faire comprendre que sa façon d’être n’est pas suffisante, pas "bonne" et ils le priveront de ce dont il a besoin pour se sentir aimé, estimé et confiant. Pour améliorer l’image qu’il a de lui-même et son sentiment de valeur personnel, il va donc devoir satisfaire aux attentes du monde extérieur et se comporter d’une manière qui ira souvent à l’encontre de ce qu’il veut vraiment. Il va alors réprimer et refouler certaines facettes de lui-même, les jugeant indignes de lui permettre d’être aimé. A cela vont s’ajouter toutes les souffrances que l’enfant va vivre lorsqu’il va traverser les épreuves parfois douloureuses de la vie, et ce, avant même la formation du corps mental. S’il ne reçoit pas tout l’Amour dont il a besoin pour grandir avec force et confiance, il va garder en lui une mémoire[12] émotionnelle de cette souffrance. Cette souffrance va entrer en résonnance avec le karma résiduel qu’il porte en lui. A chaque fois qu’il va être exposé à la sensation de manquer d’amour, indépendamment de la cause de ce manque, une facette de sa personnalité va en souffrir et alimenter la nature inférieure à laquelle elle va s’identifier. L’ensemble des facettes de la personnalité qui ont vécu, à un moment ou à un autre, l’illusion d’être séparées de l’amour nourricier forment une entité auto-consciente, un "faux-moi" identitaire que j’appelle l’enfant blessé, et qui ne doit pas être confondu avec l’individualité (la personnalité), qui est la véritable identité de l’Âme-Lumière. L’enfant blessé porte en lui toutes les mémoires émotionnelles de manque ainsi que toutes les croyances qui lui font penser qu’il n’est pas capable ou pas digne de recevoir cet amour. Cet ensemble de mémoires négatives forment la substance de la nature inférieure dont cette dernière va pouvoir se servir pour conditionner la psyché de l’individualité et entretenir cette illusoire impression d’avec la Lumière et, par conséquent d’avec le véritable Amour. Cette substance est le stock karmique résiduel dont l’individualité devra petit à petit se libérer si elle entend pouvoir manifester sa véritable nature. Si tel n’est pas le cas, elle va se laisser conditionner par les manques de l’ensemble des facettes de l’enfant blessé et va vouloir[13] agir pour les combler. Toutes les attitudes, conscientes ou non, induites par les besoins de l’enfant blessé constituent ce que j’appelle les conditionnements.
    Ainsi, pour résumer, l’enfant blessé est un agrégat de toutes les mémoires émotionnelles et croyances qui ont été créées durant l’évolution de l’individualité lorsque la conscience de veille s’est sentie séparée de l’énergie d’Amour. Contrairement à la nature inférieure qui est un principe qui s’oppose à la Lumière, l’enfant blessé n’y est pas opposé. Il recherche l’amour car il en a besoin pour arriver à maturité et être fort, autonome, paisible et confiant. Il veut obtenir l’amour qui lui a fait défaut, il veut retrouver la Lumière. Le problème c’est qu’il croit qu’il ne peut la retrouver qu’en compensant ses manques. Dans cette grande illusion, il restera toujours dépendant des autres, du monde extérieur, et ne pourra véritablement grandir et retrouver cette source d’Amour qui est déjà là, en lui. Etant l’ensemble des facettes de soi-même réprimées et refoulées, il fait sens de penser que l’enfant blessé correspond au féminin sacré perverti (par la morale du masculin lui-même perverti). Devenu "ombre", il va chercher à retrouver sa Lumière en se référant à cette même morale. Ainsi, il va privilégier le "bien" au détriment du "mal", pensant que cela lui permettra d’obtenir l’Amour qui lui fait défaut. Il rejettera alors tout ce qui semble pouvoir l’éloigner de cette "Lumière", approfondissant la dualité en lui-même. A l’image du poisson qui baigne dans l’océan et qui se demande où se trouve l’océan, la Lumière est au cœur de l’être humain. L’ombre n’est qu’un voile d’illusion que la conscience de veille identifiée aux facettes de l’enfant blessé doit déchirer pour se retrouver vraiment.
    En tant que l’ensemble des énergies émotionnelles étouffées et enfouies, il fait sens d’assimiler l’enfant intérieur blessé à ce que certains auteurs appellent le corps de souffrance ou le double karmique. C’est cet enfant blessé que l’individu doit, dans sa quête spirituelle, réintégrer en lui-même afin de se rendre libre de ses propres chaînes. En redonnant à cet enfant blessé l’Amour qui lui a fait défaut, il met ses ombres en Lumière et réalise le Grand œuvre alchimique.

     Individualité (personnalité)
    L’individualité est le résultat du processus d’individuation qu’est la naissance de l’Âme individuelle. Lors de ce processus, la Lumière se différencie en de multiples parcelles d’elle-même, donnant naissance à l’individualité (ou personnalité). Cette individuation est rendue possible grâce aux impulsions magnétiques de l’Égo. Ce sont ces mêmes impulsions qui assureront la protection, la survie et l’intimité de l’individualité nouvellement née.
    L’Égo n’est pas l’individualité, il en est l’enveloppe et le gardien. Cette naissance de l’Âme individuelle s’accompagne de la conscience d’ "être" cette individualité. Au même moment, une impression illusoire de séparation est vécue par la conscience individualisée. Cette illusion est l’ombre portée de l’individualité, qui la suivra comme son ombre (...c’est le cas de le dire !) jusqu’à sa pleine et entière réintégration dans le Principe divin.
    Il ne faut pas confondre individualité et identité. L’identité n’a rien de réel, elle est une facette, un ensemble de croyances auxquelles la conscience de veille s’identifie et qui voile sa véritable nature. D’ailleurs, l’individu peut avoir de multiples identités. Il peut en effet s’identifier à de multiples rôles qu’il endosse au quotidien. Ces rôles forment ce que j’appelle le "faux-moi" conceptuel qui usurpe sa véritable nature qui est l’Âme-Lumière. L’Âme-Lumière, c’est l’individualité de l’être humain. Elle est la seule qui puisse définir vraiment ce qu’il est ; tout le reste n’est qu’un ensemble de croyances qui sont autant de "masques" ou d’étiquettes qui occultent ou déforment le vrai visage de l’Âme.

     Inertie (et son opposé : le sur-effort)
    L’inertie est une contre-intention qui émane de la nature inférieure. Elle maintient l’individu dans l’inaction et la passivité non pas lorsqu’un repos s’avère nécessaire (ou lors d’un cycle naturel à respecter), mais dans les cas où il serait juste d’entrer dans l’action sous l’influence de la Volonté divine. L’inertie est une des conséquences de la perversion du Masculin sacré. La plupart du temps, l’inertie influence la psyché en s’appuyant sur une énergie émotionnelle puisée dans le stock karmique résiduel. Il peut s’agir de la peur de ne pas atteindre un résultat conforme aux attentes ou d’être exposé au jugement (extérieur ou intérieur), de la perspective de ne pas obtenir une satisfaction immédiate, d’un sentiment d’impuissance ou d’incapacité, etc. Ces conditionnements proviennent d’expériences passées où l’individu a précisément éprouvé ces sentiments. Comme ses actions passées n’ont pas été à même de lui apporter la satisfaction, la reconnaissance, la valorisation ou la perfection qu’il cherchait à atteindre, ses sentiments ont pris place dans sa psyché et ils sont devenus des ancrages qui le dissuaderont d’entrer dans le même genre d’action à l’avenir.
    La force d’inertie étant fournie par la charge émotionnelle de certains conditionnements, elle ne nécessite aucun effort pour être entretenue, ce qui la rend d’autant plus difficile à maîtriser. Le conditionnement est parfois si fortement ancré qu’il semble que la volonté consciente ne soit pas suffisamment forte pour endiguer l’énergie de la contre-intention. La personne sait que l’inertie n’est pas l’action "juste", et pourtant "c’est plus fort qu’elle", elle ne peut faire autrement que d’y céder.
    L’inertie se manifeste aussi par l’ensemble des habitudes et des dépendances involutives. Elle est l’un des principaux obstacles qui freinent l’individualité dans sa volonté d’exprimer sa Lumière. En cela, elle s’apparente à un grain de sable dans cette fabuleuse mécanique divine qui ne relâche jamais ses efforts pour maintenir l’équilibre évolutif. Cette dynamique perpétuelle s’exprime de façon parfaite au niveau d’un organisme sain. Le cœur, par exemple, ne relâche jamais ses efforts. Il en va de même pour le travail des organes et des cellules[14].
    La production d’un effort "juste" est ce que j’appelle le "sur-effort". Ce n’est pas un effort qui est synonyme d’épuisement ou de contrainte, mais qui est au contraire source de joie et qui se caractérise par la fluidité. Etant donné que, dans cette dynamique, chaque effort produit bénéficie de l’élan du précédant, le sur-effort est bien moins astreignant qu’il n’y paraît au premier abord. Le sur-effort est le travail de la Lumière au sein du Créé. C’est un mouvement perpétuel qui tire son énergie du Principe divin Lui-même, et que l’ombre va chercher à ralentir pour contenir le potentiel d’expression de la Lumière. Là où le sur-effort de la Lumière préside à l’harmonie et à l’ordre parfait, l’inertie de l’ombre catalyse le chaos.
    Sur le plan cérébral, l’inertie se traduit par l’usage continu des mêmes circuits neuronaux. Ceux-ci, avec le temps, deviennent de véritables "autoroutes". En prenant toujours la même "voie rapide", l’individualité renforce l’emprise de l’inertie sur elle-même et se prive toujours un peu plus de sa liberté d’agir conformément à sa Volonté supérieure.
    L’inertie, en bloquant le mouvement naturel de l’énergie qui pousse à la création, est une des causes principales du déséquilibre du plexus solaire, aussi appelé chakraManipura. En réprimant l’Intelligence du Coeur (la Volonté divine), le plexus solaire ne peut rayonner la Lumière tel qu’il le devrait. Le meilleur moyen de la transcender est d’en reconnaître le processus, d’en ressentir l’énergie[15] dans le bon positionnement intérieur (lâcher-prise, présence au Hara) et d’entrer dans l’action dans le respect des cinq conditions de la perfection spirituelle.

     Incréé (non-Être, non-manifesté)
    L’Incréé est l’ensemble des possibilités de manifestations qui demeurent à l’état de potentialité. Bien que le Créé et l’Incréé appartiennent à des ordres de réalité différents, ils font partie du même Principe : le Féminin sacré.

     Lâcher-prise (Acceptation, Accueil et Amour inconditionnels, détachement, désidentification, Pardon véritable, Conscience-coupe,  Conscience pure, maîtrise de soi, Méditation véritable, Alchimie spirituelle)
    bodhiyuga tarot 11eme lameLe lâcher-prise est l’une des notions les plus importantes de la pratique spirituelle. Il équivaut à un basculement de l’état de conscience : la conscience de veille passe de l’identification à la forme-pensée au ressenti des phénomènes vibratoires tels qu’ils sont dans l’instant présent, c’est-à-dire sans l’interférence du mental qui habituellement projette sur eux le filtre déformant de la morale, des croyances et des conditionnements. Le lâcher-prise, au même titre que la méditation, est féminin. Il est le regard de la Conscience pure, état de "Conscience-coupe" dénué de jugement, de répression et de réaction selon les schémas de la nature inférieure. Si aucun jugement de valeur n’accompagne la perception de "ce qui est", il ne peut y avoir de catégorisation entre le "bien" ou le "mal". Ce regard est pour ainsi dire amoral, donc équanime. C’est la raison pour laquelle il est synonyme d’Acceptation, d’Amour inconditionnel et de Pardon véritable. Lorsqu’une vibration est contemplée depuis l’état de Conscience pure, elle l’est depuis l’espace immatériel qui est la substance même du Féminin sacré. Cette substance étant pur Amour, ce regard est donc un rayonnement de la Force de Vie sur la vibration ainsi perçue.
    Le lâcher-prise est superbement symbolisé par la onzième lame du tarot de Marseille (cf. illustration ci-contre). Cette "Force" qui émane du lâcher-prise est également synonyme de maîtrise de soi. C’est son lâcher-prise, et donc sa maîtrise de lui-même, qui permet à l’individu de se libérer petit à petit de son karma résiduel. Au contraire, si il ne prend pas ce positionnement intérieur face à ce qui lui arrive et qu’il y réagit mentalement et émotionnellement, il reproduit la même énergie karmique, rechargeant ainsi le stock karmique résiduel de sa nature inférieure, renforçant d’autant son emprise sur lui.
    Le lâcher-prise est également un acte de foi, car en cessant de réagir et de vouloir tout contrôler, l’individu s’en remet avec confiance au Divin pour qu’Il lui donne une nouvelle Force qui va l’inspirer, le guider, le protéger et lui apporter ce dont il a besoin pour vivre une vie harmonieuse et abondante, dans la joie du cœur et la paix de l’esprit. En cela, cet acte de foi qu’est le lâcher-prise est une libération des carcans de la morale, des dogmes ainsi que de toutes les fausses croyances issues du consensus social et des conditionnements collectifs, car l’individu accepte de prendre un autre chemin que celui que lui impose son sur-moi ou son faux-moi.

     Mental (volonté, pensée, modèle de conscience)
    Le mental est une composante de la psyché. Il est l’instrument de création par le biais duquel s’exprime le principe masculin qu’est la volonté. Cette volonté peut être exprimée par les deux natures de l’être humain (voir texte la double nature de l'être humain). Lorsqu’elle émane de l’Âme-Lumière, elle est ce que j’appelle l’Intelligence du Cœur ou la Volonté divine. C’est le Masculin sacré. Par rapport à la notion de "Conscience-coupe" liée au principe féminin, il est la "Conscience-flèche". Cette Volonté supérieure est une impulsion électrique dans l’intellect qui se traduit par des pensées (image, rêveries, mots, idéations, etc.) qui vont "pousser" l’individualité à agir dans une direction qui est conforme à l’Ordre naturel des choses. A l’inverse, lorsque la volonté émane de la nature inférieure, elle va produire des pensées et des actes qui ne s’inscrivent pas dans cette Voie du milieu dite de l’Action juste. C’est la volonté inférieure.
    De par sa fonction analytique[16] qui segmente, catégorise, conceptualise, le mental, lorsqu’il n’est pas maîtrisé par la conscience de veille ayant réalisé l’Unité de sa véritable nature, est l’instrument privilégié de la nature inférieure par lequel elle peut entretenir l’illusion de séparation dans la psyché de l’individu. En s’identifiant aux formes-pensées provenant de sa nature inférieure, l’être humain va se maintenir dans la dualité et se sentir coupé de la Vie, de l’Amour, et par conséquent de sa propre Lumière. Les impulsions magnétiques de l’Égo vont alors pouvoir librement déterminer le comportement de l’individu, orientant son pouvoir créateur dans une direction qui l’éloigne de la vérité de son Cœur. En effet, lorsque c’est la volonté inférieure qui colore le mental de l’individualité, c’est le masculin perverti qui s’exprime. Celui-ci va dominer, manipuler, diviser, rechercher le pouvoir, réprimer, étouffer, brimer dans un but destructeur afin d’assurer l’hégémonie de ce "faux-moi" qu’est la nature inférieure. Cela se fera bien évidemment en rapport à cet "autre" que lui-même dont il a besoin pour entretenir l’impression de séparation qui est la nature même de ce principe opposé à la Lumière : l’ombre.
    C’est donc par l’intermédiaire du mental non-maîtrisé que la nature inférieure peut faire dévier l’individu de cette Voie de Milieu qui fait de lui une incarnation de la Lumière, et par conséquent un vecteur d’harmonie. Si les pensées ne sont pas maîtrisées à l’intérieur de la psyché, les impulsions magnétiques de l’Égo servent les intérêts de la nature inférieure en déclenchant une action qui ne s’inscrit pas dans l’Ordre naturel des choses. D’une certaine manière, la nature inférieure se sert du mental comme d’un "cheval de Troie" pour infiltrer et influencer l’individualité. En effet, ce n’est que par l’intermédiaire du mental non-maîtrisé que la nature inférieure peut manipuler l’individualité. C’est la raison pour laquelle il est si important de cultiver la position de l’observateur détaché (la conscience-coupe, ou conscience pure) ; cela permet d’observer, sans réagir de manière compulsive, les impulsions provenant de la nature inférieure et par conséquent de les maîtriser[17].
    Qu’elle soit maîtrisée ou non, la pensée issue du mental correspond à une impulsion électrique dans le cerveau. Accompagnée de la vibration émotionnelle, elle génère un modèle de conscience qui va en quelque sorte créer l’architecture (ou le plan) qui permettra à l’énergie d’Amour-force d’en manifester la réalité dans la dimension physique. Nous retrouvons ici également la complémentarité entre le masculin et le féminin. La pensée (électrique-masculine) a besoin de l’émotion (magnétique-féminine) pour déployer le pouvoir créateur et produire le fruit de la création.

     Nature inférieure (ombre en soi, ombre individuelle, gardien du seuil)
    Lorsque j’emploie les termes de "nature inférieure", je veux parler de l’ombre dans sa "version" individualisée. Si l’individu a un double lumineux - l’Âme-Lumière -, il a aussi un double ombrageux. Ce double est créé à l’instant même de l’individuation de l’Âme-Lumière, au cours de laquelle une impression de séparation est vécue par la conscience nouvellement individualisée dans ce véhicule divin qu’est l’Âme-Lumière. Tout comme l’ombre cosmique dont elle est le microcosme, la nature inférieure n’a pas de substance propre. Par conséquent, elle n’a pas non plus d’existence propre. Elle n’existe que par l’illusion de séparation vécue par la conscience. Etant une illusion, elle n’a pas de réalité absolue et ne peut exister par elle-même, au contraire de la Lumière qui est un principe absolu (au même titre que le Divin dont elle émane). En tant que principe de division, de séparation, de chaos, de disharmonie, l’ombre va se charger de toutes les réactions induites par l’impression de séparation vécue par la conscience identifiée à la forme. L’ensemble de toutes les "charges" émotionnelles vécues par l’individualité vont former la "substance" qui viendra alimenter le potentiel de division de l’ombre. Cette substance est l’agrégat de toutes les formes de négativité que sont la culpabilité, la jalousie, la malveillance, la peur, le mépris, la haine, le dédain, l’animosité, etc. Cette souffrance va alimenter l’ombre et ainsi renforcer son emprise sur l’individualité, enfonçant davantage encore cette dernière dans l’illusion de séparation de l’énergie d’Amour dans laquelle elle baigne pourtant dès le départ, et qui est sa véritable substance, celle du Féminin sacré. La substance de l’ombre qui n’est que souffrance est par conséquent la perversion du Féminin sacré. C’est une énergie meurtrie, opprimée, brimée, étouffée, désacralisée. Cette substance "ombrageuse", lorsqu’elle parvient à imprégner la conscience de veille, génère, de part l’illusion de séparation qui la caractérise, une identité illusoire à laquelle l’individu va s’identifier. Cette identité est un "faux-moi", un usurpateur de la véritable individualité qu’est l’Âme-Lumière. Comme je l’ai expliqué dans la définition donnée du "mental", c’est par ce dernier que l’ombre peut manipuler l’individu et induire de la souffrance[18] en réaction à "ce qui est".
    L’ombre étant un principe dont l’existence est inhérente à celle de la Lumière, elle ne peut être détruite. Par contre, elle peut être vidée de cette substance qui lui sert de levier pour atteindre le Créé et s’opposer au travail de la Lumière. Cette transmutation de la substance ombrageuse en substance lumineuse est le travail que doit réaliser chaque individu s’il souhaite pouvoir incarner pleinement l’Âme-Lumière, et ainsi devenir un Avatar, le Christ manifesté au travers de l’individualité humaine. Par ce travail d’alchimie intérieure, il libère son enfant blessé et se délivre de ses chaînes karmiques. En vidant l’ombre de sa substance, l’individu se libère de son karma résiduel, libérant d’autant le collectif. Allégé du poids de tous ses conditionnements et de ses voiles d’illusion, il peut à nouveau s’engager sur la Voie du Milieu, celle de l’Action juste, présidant ainsi à la destinée radieuse des règnes de la nature qui n’aspirent qu’à jouir de toutes les merveilles que la Vie peut leur offrir.

     Ombre (ombre cosmique)
    Au moment de la création de la… Création, une vibration originelle a été émise. Le "OM" primordial a donné naissance aux premières formes du monde manifesté. La tradition judéo-chrétienne nous parle aussi du début des temps : "Au commencement était le Verbe" ou encore "Et la Lumière fut…" ! La lumière jailli du Principe divin et donna naissance au Créé. A cet instant là, la substance d’Amour-Force, le Féminin sacré, Prakriti, l’Anima Mundi, jusqu’alors maintenue en équilibre parfait dépourvu de toute intention, s’est parcellée en une multitude d’Âmes individuelles, sous l’impulsion de l’intention créatrice du Masculin sacré. Pour donner naissance à l’individualité, la Mère divine s’est servie de son instrument privilégié, appartenant à sa propre nature : les impulsions magnétiques d’attraction et de répulsion de l’Égo. Destinées à assurer la survie, l’intimité et la protection de chaque forme de conscience individualisée, ces impulsions ont instantanément induites une "impression" de séparation du Féminin sacré dans sa dimension macrocosmique. La toute première forme de souffrance a été éprouvée par la Conscience se sentant "encapsulée" dans l’individualité[19]. Cette impression de séparation, vécue par toutes les Âmes individuelles de la Création nouvellement créées, s’est traduite par la genèse d’une ombre collective. Ainsi, l'ombre est au départ une simple "impression de séparation", vide de toute substance. Elle n’est que l’ombre portée de la Création (qui est l’ensemble des individualités) exposée à la Lumière. Par conséquent, l’ombre n’existe pas par elle-même. Si elle existe néanmoins, elle ne le doit qu’au rayonnement de la Lumière au sein du Créé (sans ce rayonnement, l’ombre cesserait immédiatement d’exister). Vide de toute substance au départ puisqu’elle n’est qu’une "impression", la conscience de l’ombre va être alimentée de toutes les souffrances vécues par l’individualité. Par souffrances, il faut comprendre l’ensemble des réactions de l’individualité inconsciente et ignorante de sa véritable nature. Au lieu d’accueillir certaines énergies depuis l’espace de Pure conscience qui est synonyme d’Acceptation et d’Amour inconditionnel, elle va les polariser négativement en les jugeant, réprimant, refoulant et rejetant. C’est cette souffrance auto-générée qui va alimenter l’ombre et lui donner sa substance ainsi que sa force d’influence au sein du microcosme comme du macrocosme. S’opposant à la Lumière puisque telle est sa nature, elle va chercher à se nourrir de la souffrance et de tout ce que la Lumière n’est pas, soit de la disharmonie, du chaos, la division, la haine, la culpabilité, la malveillance, etc. Ne pouvant atteindre la Lumière puisque cela signifierait son illumination immédiate, sa seule et unique possibilité d’assurer sa subsistance est de s’infiltrer dans les formes de conscience qui vivent au sein du Créé. Elle y induira et renforcera l’impression de séparation, les invitant à détourner leur regard de la source de Lumière qui leur insuffle la vie à chaque instant. Illusionnées, ces formes de conscience se laissent influencer par une volonté différente de celle de la source primordiale de leur Être. Le rayonnement de la Lumière au sein du Créé s’en trouve voilé, limitant ainsi l’expression de son potentiel créateur d’harmonie, ce qui renforce d’autant le pouvoir de l’ombre sur le Créé.
    L’ombre, en tant que l’anti-Lumière, est aussi l’anti-Amour, autrement dit le chaos et la disharmonie. Il fait sens de la considérer comme le Féminin perverti, meurtri, opprimé et banni. Si l’ombre, en tant que Principe, est indissociable du Créé, et qu’elle ne peut par conséquent pas cesser d’exister[20], il est toutefois nécessaire d’en limiter l’expression en soi-même. Cette volonté d’acquérir la maîtrise de soi-même est la condition minimum pour toute être humain souhaitant partir à la reconquête de sa véritable nature, pour redevenir cette Âme pleinement consciente d’être une individualisation de la Lumière.

     Perfection spirituelle 
    La perfection spirituelle n’est pas un idéal à atteindre, elle est une dynamique intérieure. Pour être parfait, spirituellement parlant, il n’est donc pas nécessaire d’obtenir un résultat parfait tel qu’il serait déterminé par l’esprit de comparaison et la subjectivité.
    La perfection, lorsqu’elle est perçue comme un idéal évolutif vers lequel tendre, peut être utilisée par l’individu identifié à son enfant intérieur blessé, qui y voit un moyen de compenser ses manques. Dans ce cas, se rapprocher de l’idée qu’il se fait de la perfection est pour lui une manière d’améliorer son image de lui-même. Malheureusement, cette démarche étant totalement conditionnelle, son image se détériore si les résultats ne sont pas conformes à ses attentes. En effet, si ses résultats l’éloignent de cet idéal de perfection, il s’expose au risque d’éprouver de la négativité qui se manifestera sous la forme de sentiments de dévalorisation, de culpabilité, de colère, d’impuissance ou de démotivation vis-à-vis de lui-même ou des autres. Ayant peur que ses résultats ne lui permettent pas de se rapprocher de l’idéal de perfection qu’il s’est fixé, et par conséquent d’éprouver ces sentiments négatifs, l’individu va vivre une tension intérieure qui va l’empêcher d’avoir du plaisir pour ce qu’il fait, se sabotant lui-même en limitant son potentiel créateur. Cette peur peut même, dans certains cas, se manifester par une contre-intention qui va le dissuader d’entrer dans l’action. Cela aura pour conséquence de l’enliser dans l’inertie.
    Cela étant dit, la perfection, en tant qu’idéal vers lequel tendre, est néanmoins essentielle car c’est elle qui nous incite à rechercher l’harmonie, la beauté, l’équilibre et le "Divin". C’est elle également qui nous pousse à nous dépasser, à grandir et à évoluer. Chercher à atteindre la perfection est une quête synonyme de transcendance. Y tendre n’est donc pas négatif en soi. Par contre, c’est le fait de lui donner le pouvoir de déterminer notre valeur qui s’avère involutif. La véritable valeur ne dépend pas de l’atteinte de la perfection et des formes qu’elle peut prendre suivant les critères de la vie en société : réussir professionnellement, sportivement, être reconnu et estimé, satisfaire aux exigences de la morale, correspondre aux standards en matière de performance, etc. La vraie perfection est celle de l’Âme-Lumière. Aucun esprit de comparaison ou norme mentale ne peut définir la perfection de l’Âme-Lumière. Elle EST, tout simplement. Etant en Unité avec toutes formes de vie, elle n’est ni "pire" ni "meilleure", ni "juste" ni "fausse". Elle incarne la perfection par le seul fait d’être la Lumière.
    L’être humain étant la Lumière individualisée (bien avant d’être un ensemble de croyances et de mémoires auxquelles il s’identifie avant d’en avoir pris conscience), la perfection est indissociable du cœur de son incarnation. Pour incarner cette perfection, il ne s’agit donc pas de faire, d’obtenir ou d’atteindre quelque chose sur le plan de la forme, il s’agit d’ÊTRE, tout simplement. Cette perfection spirituelle est DÉJÀ là, à chaque instant ! Elle peut être incarnée en cumulant en soi-même cinq conditions bien précises. Les voici détaillées :
    1. Vouloir faire de son mieux, en se basant sur l’image mentale que vous vous faites de la perfection. Il s’agit de tendre vers elle. Autrement dit, aspirer au résultat le plus parfait possible, même si l’idée que vous en avez est forcément subjective. Il s’agit d’avoir un objectif à l’horizon qui mobilise la volonté de passer à l’action. Plutôt que de placer la barre trop haut, il est judicieux de se fixer un objectif qu’il est possible d’atteindre conformément aux capacités personnelles. Etablir un objectif selon des critères normatifs et comparatifs où la perfection serait celle du "meilleur en la matière" ne peut que vous compliquer la tâche car la nature inférieure aura tôt fait de vous dissuader de passer à l’action.
    2. Entrer dans l’effort afin que la volonté puisse se déterminer à une action. Malgré toute la bonne volonté que l’on peut avoir, celle-ci ne sert strictement à rien si elle n’est pas suivie de l’effort pour se rapprocher de la destination que représente l’objectif. Grâce à l’effort, la volonté devient "force volitive". L’effort est une action par laquelle la volonté se détermine à quelque chose. Il ne faut pas seulement considérer l’effort comme une dépense d’énergie physique, mais surtout comme un déploiement d’énergie psychique : une orientation consciente et maîtrisée des pensées et des émotions. Plus il y a production d’efforts, plus l’inertie négative perd de sa force. Ainsi, il y a libération des chaînes qui relient à la nature inférieure n’ayant d’autres intérêts que de freiner l’Âme dans son évolution. En cultivant le sens de l’effort, une dynamique du sur-effort se crée, au travers de laquelle l’individualité peut faire l’expérience de la fluidité et du plaisir dans l’effort.
    3. Être sincère dans la volonté et l’effort. Être sincère, c’est agir au plus près de ce qui semble "juste" pour soi ; c’est être en accord avec soi-même. Il faut s’investir corps et âme dans le pas qui est fait et qui rapproche l’individu de la réalisation (ou non) de son objectif, mais sans pressions excessives.
    4. Être détaché du résultat. C’est le point le plus important, et le plus difficile à appliquer sans doute. Il s’agit de se maintenir dans un état d’acceptation inconditionnelle de la réalité telle qu’elle est. De cette manière, même si le résultat n’est pas conforme aux attentes, il n’est pas en mesure de conditionner l’état d’esprit. Que la pratique permette d’obtenir un résultat probant ou pas ne doit en rien conditionner l’image de soi et la satisfaction personnelle. Ces deux aspects ne devraient pas dépendre de l’atteinte de l’objectif, ni même de l’application correcte de ces cinq conditions (ce qui serait un attachement au résultat). Le détachement du résultat signifie que la conscience de veille est totalement focalisée sur ce qui doit être fait pour atteindre le résultat. Comparer ce qui est fait dans l’instant présent avec l’idéal de perfection qui devrait être incarné au moment de l’action ne peut que générer des tensions intérieures et une irrésistible envie de passer à autre chose. C’est d’ailleurs sur ce genre de mécanismes que s’appuie la nature inférieure pour faire dévier la personnalité de l’idéal évolutif de l’Âme. Le détachement est synonyme de lâcher-prise. Être détaché du résultat, c’est être également désidentifié des facettes de l’enfant intérieur blessé qui voit en le résultat la perspective d’une compensation de ses manques. En lâchant prise, l’individu cherche avant tout en lui-même ce dont il a besoin pour se sentir "nourri", entier, dans sa plénitude intérieure. Être détaché du résultat, c’est agir pour la seule satisfaction de faire ce qui doit être fait selon le Plan Divin. C’est un renoncement aux faux besoins.
    5. Être joyeux sans raison. Cultiver en soi-même la joie en tant que cause. En tant que la Lumière en mouvement, l’individualité incarne tous ses aspects : la paix, la joie, la confiance, le courage, la force, la compassion, l’Amour, etc. Cette joie procure l’énergie émotionnelle qui aide à transcender les élans de la nature inférieure souhaitant maintenir l’incarnation dans l’inertie, la peur et les doutes.
    La mise en application de ces cinq conditions est l’arme ultime pour vaincre l’inertie et le perfectionnisme involutifs. A chaque fois que cette dynamique intérieure est incarnée, les sillons d’inconscience sont abandonnés et de nouveaux circuits neuronaux sont créés. Les anciens sillons n’étant plus empruntés, il y a libération progressive de la force de conditionnement du karma résiduel. En cela, il est toujours préférable de créer de nouvelles façons d’agir plutôt que de lutter contre d’anciens schémas de fonctionnement. Ce à quoi on s'oppose résiste et se renforce... !
    Qu’il s’agisse de votre pratique spirituelle, des exercices proposés dans cet ouvrage ou de quelque autre activité de la vie de tous les jours, efforcez-vous d’appliquer ces cinq conditions. Bien entendu, il ne s’agit pas tant de les appliquer à la perfection (tel que le mental la détermine), mais de les appliquer les unes par rapport aux autres. La perfection spirituelle s’applique aussi pour l’atteinte de la... perfection spirituelle. A lui seul, ce positionnement intérieur est une voie de réalisation spirituelle. Ce qui est entreprit dans l'instant importe peu en fin de compte, car c'est le positionnement intérieur qui fait toute la différence.

     Volonté divine (Masculin sacré, Volonté supérieure, Conscience-flèche, Intelligence du Cœur, Purusha, Ordre naturel des choses, Plan divin, Dharma)
    La Volonté divine est la polarité masculine du Divin. Elle est de nature électrique, active. Elle est le Yang dont le Yin est l’Amour-Force. Je l’assimile au "Père" de la Trinité chrétienne et au Purusha du Sâmkhya. C’est le Masculin sacré, cette impulsion créatrice qui se détermine par l’action, de nature masculine également. Au niveau de l’intellect humain, elle peut être vue comme une intention, une volonté ou une motivation de tendre vers un certain but. Ce principe est jaillissant et pénétrant, à la manière d’une flèche qui fend l’air en direction de sa cible. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison si je parle également de ce principe en termes de Conscience-flèche. Le Masculin sacré fixe le but et passe à l’action en vue de l’atteindre. Par sa force "pénétrante", il ensemence le Féminin sacré qui à son tour va œuvrer pour faire fleurir une réalité qui jusque là n’était présente en elle qu’à l’état de pure potentialité. Le Masculin sacré est le Plan divin, ce que je nomme également l’Ordre naturel des choses, ou Dharma. Ce plan regroupe l’ensemble des intentions et des actions qui oriente de façon "juste" cette Force de création magnétique qu’est l’Amour du Féminin sacré afin qu’il puisse les amener en manifestation.
    La source d’inspiration qui lui donne l’impulsion de créer est cette même Force d’Amour. C’est la raison pour laquelle j’affirme que le Masculin sacré émane du Féminin sacré. En effet, sans la Force d’Amour qui inspire, qui soutient et qui nourrit, l’intention et l’action ne peuvent être conformes au Plan Divin. Lorsque le principe masculin ne peut s’appuyer sur le Féminin sacré pour y puiser sa source d’inspiration, il se pervertit. La volonté va alors s’orienter dans le sens de la domination, du contrôle, de la manipulation, du pouvoir, de la répression et du refoulement, brimant d’autant plus le Féminin sacré et renforçant par conséquent la nature inversée de ce dernier, soit l’ombre[21]. Le "féminin perverti" va, en retour, être le terreau d’intentions non-conformes au plan Divin. Sur le plan de l’individualité, cela se manifeste par la volonté et l’emprise de la nature inférieure. L’action que cette volonté inférieure va déterminer ne sera donc pas "juste", mais comprise dans la dualité du "bien" ou du "mal", et destinée à compenser les manques d’Amour de l’enfant blessé. Sur cette voie de la dualité, les actions sont toujours motivées par un intéressement personnel et approfondissent le sentiment de séparation.
    Si la volonté n’est pas celle du Masculin sacré, alors elle ne peut être que celle du "masculin perverti". Prenons un exemple pour différencier Volonté supérieure et volonté inférieure : lorsqu’une personne éprouve une sensation de faim, elle va automatiquement avoir envie de manger. Il y a une intention qui doit se déterminer par une action qui est de chercher de la nourriture et de la consommer. Si la volonté de manger provient de l’Âme et que le but est d’apporter l’énergie dont le corps physique a besoin pour fonctionner, alors c’est la volonté supérieure qui détermine cette action, qui est "juste" dans cas de figure. Cette volonté va déclencher l’impulsion magnétique d’attraction de l’Égo, fournissant l’énergie émotionnelle nécessaire pour tendre vers le but. La volonté orientée conformément au Plan divin sert ainsi les intérêts de l’Âme-Lumière. Cette même intention provenant de la nature inférieure se manifestera sous la forme d’un trouble du comportement alimentaire. Dans ce deuxième cas, la volonté proviendrait d’un manque de l’enfant blessé, manque transféré sur le corps et ressenti comme un vide que la nourriture est censée combler. La volonté provient alors d’une mémoire, autrement dit du karma résiduel que porte l’individu. L’impulsion d’attraction de l’Égo apporte l’énergie du passage à l’action dans ce cas-là également, mais elle sert les intérêts de la nature inférieure. Que la volonté soit supérieure ou inférieure, dans les deux cas de figure une action est accomplie.
    Dans le symbolisme, le Masculin sacré est souvent représenté par la flèche, la lance, le phallus (le lingam de Shiva par exemple), mais aussi par le triangle équilatérale[22] avec pointe dirigée vers le haut.


    [1] Raison pour laquelle la croyance en un Dieu extérieur qui juge et qui punit a été véhiculée et entretenue pendant des siècles par certaines religions perverties, dont le but non avoué était de "tenir" les fidèles par la peur pour mieux les manipuler, renforçant ainsi l’influence de l’ombre sur le Créé. Au même titre que l’obscurantisme, cela est une conséquence de la traversée de l’Âge noir de l’Humanité (le Kali Yuga).
    [2] L’éminent psychanalyste suisse Carl Gustav Jung défendait cette idée lorsqu’il affirmait que "ce contre quoi on s’oppose résiste…".
    [3] Cet examen de conscience ne se réfère pas à la morale, mais au "bon sens" le plus élémentaire.
    [4] Il n’est pas rare qu’un symbole soit associé à des manifestations qui semblent radicalement différentes, voire opposées. C’est le cas pour le serpent qui est aussi le symbole de l’ombre. En effet, il représente le Féminin sacré perverti, soit la nature inférieure (le serpent de la Genèse par exemple…).
    [5] Cette attraction magnétique entre les polarités complémentaires est une constante présente au cœur même de l’Âme depuis son individuation. Elle est programmée dès le départ pour la réunification des opposés complémentaires, pour tous ses corps de manifestation (subtils et physique). Etant "séparée" de sa polarité complémentaire dans la dimension physique, elle va naturellement chercher à s’y unir. Sans ce besoin viscérale de réunion, l’homme et la femme n’éprouveraient aucune attirance l’un pour l’autre (remarque valable pour les autres espèces vivantes). L’acte sexuel est la réunion parfaite des polarités masculines et féminines dans la dimension physique. Il n’est pas étonnant, au vu de la perversion dont a été victime le Masculin sacré et le Féminin sacré durant les derniers millénaires de l’histoire de notre Humanité, que le rapport sexuel ait lui-même été perverti. L’Amour pur et sincère que les êtres humains devraient se témoigner lorsqu’ils s’y adonnent a été dépravé par les impulsions de la nature inférieure.
    [6] Cela est valable dans la majorité des cas. Toutefois, selon le karma résiduel porté par l’Âme, il se peut que la polarité prédominante de l’individualité incarnée soit opposée à celle du corps physique. Dans ce cas, l’Âme va s’incarner dans un corps physique et sera attirée par le même genre que le sien.
    [7] Pour que le chakra du Cœur, siège du Masculin sacré dans l’incarnation, soit pleinement ouvert, il doit être alimenté par la Kundalini, la Force d’Amour de la Mère Divine, montant le long des nadis majeurs. Cela n’est possible, je le répète, qu’à la seule condition que l’individu soit pleinement incarné dans la matière au niveau de son Hara. Être pleinement incarné et ressentir le Hara sont des états directement liés.
    Une autre façon d’envisager cela serait d’affirmer que le Masculin sacré émane du Féminin sacré. Sans la Force d’Amour de l’Âme qui inspire, qui soutient et qui nourrit, l’intention et l’action ne peuvent être conforme au Plan Divin.
    [8] La loi du karma est une loi divine, une loi "pédagogique" nécessaire à l’évolution de l’individualité. C’est une loi de cause à effet, ce qui signifie que chaque intention et action engendre un ensemble d’effets, ou conséquences. Elle ne procède à aucune distinction entre le "bien" et le "mal", ce qui la rend juste et amorale, au même titre que le Plan Divin. Les conséquences du karma, même si elles déclenchent une grande souffrance, ne sont jamais "injustes" pour celui ou celle qui les vit. L’individu est toujours responsable de ce qui lui arrive, aussi inacceptable que cela puisse paraître moralement. La loi du karma est pédagogique dans le sens où elle permet à l’individu de prendre conscience des conséquences de l’orientation de sa volonté. Grâce à cette loi, il peut reconnaître qu’il est responsable de ce qui lui arrive, car tout ce qui lui est présenté dans sa vie n’est que la projection extérieure des vibrations qu’il porte en lui. Confronté à cela, il devient conscient, se libère de ses illusions et crée ce qu’il veut vraiment dans le respect des aspirations de son cœur. Le paiement du karma n’est donc pas la punition d’un Dieu injuste ; nul n’est "innocent" face aux conséquences de son ignorance. Si cette loi est devenue involutive, c’est parce que l’enseignement initiatique qui devait permettre à l’être humain de comprendre les lois de l’existence pour grandir en conscience et se rapprocher de sa vraie nature a été perverti, conséquence directe de la traversée de l’Âge de la perversion, le Kali Yuga...
    [9] C’est le fameux "sixième sens", qui peut se manifester sous des formes diverses telles que des images mentales, une petite voix qui résonne dans la tête, une envie soudaine et incontrôlable de faire quelque chose, un rêve, une sensation dans le corps, un ressenti, etc.
    [10] L’absence de doute est la condition sine qua none pour que le subconscient puisse laisser passer l’information jusqu’à l’Âme-Lumière qui se chargera ensuite de les "actualiser".
    [11] Ce travail peut toutefois être perturbé par les énergies ombrageuses lorsqu’elles se "cristallisent" dans le corps physique, donnant lieu à des troubles, symptômes et maladies.
    [12] Il ne s’agit pas seulement d’un souvenir, mais de la charge émotionnelle rattachée à ce souvenir. Le souvenir, à  lui seul, n’est qu’une "image mentale" d’un événement ou d’une situation. Il ne peut générer de la souffrance si aucune charge émotionnelle ne lui est rattachée.
    [13] Voir Masculin sacré.
    [14] Il y a, dans la nature, des cycles où alternent efforts et relâchements. Le relâchement n’a rien à voir avec l’inertie. Il procède d’un ralentissement nécessaire à la transition, au repos et à la récupération.
    [15] L’inertie étant un conditionnement, elle est liée à une charge émotionnelle négative dont il est possible de ressentir la vibration en soi-même.
    [16] Le mot analyse vient du grec "analusis", où la racine "lusis" signifie l'action de délier, de décomposer. Le mental analytique désunit, autrement dit, il sépare. Il rompt l’unité et la divise en une multitude de formes. Toutefois, contrairement à certains auteurs, je ne m’appuie pas sur ce constat pour "diaboliser" le mental. Cet outil n’a rien de "mauvais" en soit. Comme n’importe quel outil, c’est la façon dont on s’en sert qui fait toute la différence. Par exemple, on peut utiliser un marteau pour détruire ou pour façonner les plus belles sculptures. Il en va de même pour le mental lorsque cet outil de création est mis au service de la Lumière. De plus, c’est grâce au mental que nous avons la possibilité de distinguer la multitude de vibrations qui nous parviennent. C’est bien lui qui nous permet de les identifier en les reliant aux archétypes et aux mémoires ancrées dans notre psyché. Sans cette faculté de "discrimination", il nous serait impossible de nous positionner face à la réalité du moment présent, et nous ne pourrions choisir une voie d’action. Si ce rôle du mental est donc absolument indispensable, c’est à ce niveau toutefois que peut s’opérer la "rupture" entre l’individualité et sa véritable nature. En effet, le mental peut projeter sur l’écran intérieur de la conscience de veille les voiles déformant issus des conditionnements de la nature inférieure (ainsi que l’intégralité des lois, des coutumes ou des principes "moraux" tels que ceux hérités du dogme des religions perverties).S’il n’est pas maîtrisé par la conscience de veille ayant retrouvée l’état de Conscience pure, le mental peut devenir un outil "à double tranchant".
    [17] Cette maîtrise de soi est extrêmement importante car sans elle, le karma résiduel de la nature inférieure s’infiltre dans la psyché et génère des pensées, qui à leur tour déclenchent des sentiments et des émotions qui activent les impulsions magnétiques d’attraction ou de répulsion de l’Égo. L’individu entre dans l’action en étant piloté par le bas, parfois sans même s’en rendre compte, agissant à la manière d’un robot programmé par un ensemble de paramètres prédéfinis. En s’identifiant au karma résiduel (c’est-à-dire aux paramètres du robot pour utiliser à nouveau cette comparaison), l’individu émet une vibration qui a un pouvoir créateur. Cette vibration intérieure va engendrer un ensemble de conséquences en cascade dans le Créé qui vont se manifester sous la forme de la disharmonie, de conflits, de peurs, de maladies, du chaos, etc. Lorsque l’individu sera confronté aux conséquences "physiques" de la vibration karmique qu’il avait émise dans le passé, il va réagir en fonction de ce même karma résiduel qu’il porte encore en lui (et qui forme la substance de sa nature inférieure). S’il n’est pas vigilant, il risque alors à nouveau de s’identifier à ses mémoires karmiques (ou conditionnements) et permettre ainsi à la nature inférieure de se nourrir de sa réaction. En s’imprimant dans le corps éthérique de l’Âme, les énergies karmiques à basses vibrations de la nature inférieure créent une ombre qui voile le rayonnement de la Lumière. L’individu en fera l’expérience sous la forme de la souffrance, quelle qu’elle soit (colère, tristesse, culpabilité, manque de confiance, peur, jalousie, rancœur, haine, etc.).
    [18] La souffrance est, en effet, une réaction mentale à "ce qui est". Elle est vécue lorsqu’il y a un refus d’accepter l’instant présent tel qu’il est (par ce qu’il n’est pas conforme aux attentes conscientes ou non de l’individu) et incapacité à lâcher prise.
    [19]Cette souffrance originelle est revécue au moment de la naissance. Le nouveau-né éprouve l’impression illusoire de séparation du Féminin sacré au moment où il sort du ventre "matriciel" de la mère. Alors qu’il est encore lié à l’amour maternel par le cordon ombilical, il entre dans l’expérience en tant que personnalité "séparée". Au moment où le cordon est coupé, l’impression de séparation se cristallise dans la psyché est ravive l’illusion originelle de séparation de l’Amour-Force. La souffrance métaphysique vécue au moment de son individuation (naissance de l’Âme individuelle), le nouveau-né la revit physiquement en entrant dans l’incarnation. Cette souffrance est le signe que les impulsions de l’Égo jouent pleinement leur rôle au sein de l’incarnation, et que le nouveau-né est pleinement "individualisé". La naissance à la dimension physique n’est en réalité qu’un symbole de la genèse primordiale de l’Âme individuelle, dont la quête va être de retrouver, au fil de ses incarnations successives, ce contact CONSCIENT avec la Source même de sa nature. Ainsi, elle pourra entrer dans l’expérience en étant pleinement consciente d’elle-même, de sa Lumière.
    [20] Sauf si le jaillissement perpétuel de la Lumière depuis le point zéro cessait d’avoir lieu. Mais cela signifierait l’extinction immédiate de la Création elle-même.
    [21] C’est exactement ce qui s’est passé durant l’Âge dit du Kali Yuga (mots signifiant "Âge noir" en sanskrit). Durant cet Âge, qui aurait duré environ six mille ans et qui se serait terminé à la fin du vingtième siècle, l’Ombre a régné en maître. Sa nature étant l’anti-amour, le Féminin sacré a été totalement réprimé et étouffé durant l’intégralité de ce cycle cosmique. Ce n’est que par ce moyen là que l’Ombre a pu assurer sa suprématie sur le Créé. Ne pouvant plus s’appuyer sur le Féminin sacré, le Masculin sacré s’est lui-même perverti, avec les conséquences que l’on connaît.
    [22] Notons que la pyramide est le symbole de la Hiérarchie divine présidant à l’ordre, à l’unité et à la cohésion parfaite entre les différents règnes de la nature. Elle est le symbole du Masculin sacré dans ses aspects structurant, ordonnateur et directif. Comme bien d’autres symboles, la pyramide fut pervertie durant le Kali Yuga et était devenue le symbole d’une hiérarchie ayant servi les seuls intérêts des personnes qui se trouvaient à son sommet. L’élite aux commandes manifestait une telle avidité pour la domination et le pouvoir sans partage qu’elle n’avait aucun scrupule à asservir et à exploiter toutes les formes de conscience placées à un rang inférieur à elle, et à les détruire si elles représentaient une quelconque menace à leur hégémonie (j’en parle volontairement au passé car son temps est révolu, même si ses derniers membres déploient une force colossale pour s’y maintenir désespérément...). Avec le retour du Christ en chacun, la pyramide redevient le symbole de la hiérarchie sacrée, celle qui place les représentants des règnes de la nature sur un pied d’absolue égalité, non pas en rapport aux responsabilités qui sont les leurs dans cette hiérarchie, mais au regard de la Lumière qui les anime. Les représentants du sommet de la Hiérarchie sacrée savent maintenir l’ordre évolutif et dispenser la sagesse pour aider les Âmes incarnées dans les différents règnes à vivre dans la joie et la paix.

    Commentaires   

     
    +1 #1 flo 25-11-2012 20:00
    Beaucoup à lire...et pas tout compris :-? mais trés interessant, notament sur le Karma, dont j' avais déja entendu parlé, je comprends mieux certains evenements de ma vie, ce qui me conforte à suivre mon nouveau chemin :roll: merci
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