samedi 16 novembre 2013

bodhiyuga spirale de Vie
Notre Âme n'en peut plus de ce mensonge permanent, de cette tyrannie intérieure ! Notre Âme ne veut qu'une chose : elle veut Sa Vérité ! Elle veut être libre ! Libre d'incarner ce pour quoi elle a entamé ce grand voyage… ! Pour cela il nous faut accepter de traverser tous ces passages étroits, ces "seuils intérieurs" qui nous semblent parfois infranchissables, et nous dépouiller de tout ce qui n'est pas nous, véritablement, en renonçant à être aimé, même, s'il le faut ! Curieusement, on ne trouve l'Amour qu'en lâchant le besoin compulsif de l'obtenir à l’extérieur… !
Ce grand voyage de l'Âme, c'est aussi le voyage de l'Amour qui veut s'incarner. Mais l'Amour a besoin d'espace pour se déployer dans nos vies. Or, nous ne lui offrons la plupart du temps qu’un petit espace sombre, encombré d’un amoncèlement de mémoires, de croyances et de conditionnements qui forment le voile au travers duquel nous percevons et interprétons la Vie. C’est ce voile que nous devons apprendre à soulever, à percer, pour sortir de l’illusion du désamour.
En effet, comment pouvons-nous incarner l'Amour si nous ne nous en croyons pas digne ? Comment pouvons-nous même l'envisager, alors que nous sommes persuadés qu'il faut être ou faire quelque chose de particulier pour le mériter ? Et surtout, comment incarner l'Amour, alors que dans les oubliettes de notre psyché, git une petite "créature misérable" que nous avons abandonnée !? Elle est la blessure originelle, le fruit du désamour, totalement identifiée à l'émotion du manque, au sentiment de non-valeur personnelle et d'indignité. Elle est le désespoir. Elle est la somme de toutes les mémoires d'abandon, de rejet, de jugement, de culpabilité, de honte, vécues au cours de notre histoire. Elle est la somme de toutes les actions néfastes commises à l'encontre de soi-même ou d'autrui.
Nous l’avons rejetée, cachée, reniée et pourtant, elle existe en chacun de nous. Refoulée, mais néanmoins bien vivante, elle tire les ficelles de nos existences, depuis l'ombre où elle se trouve. C'est elle qui porte la croyance profonde du manque d'amour et de la séparation. C'est elle qui cherche à compenser son sentiment de désamour dans ses relations avec les autres. C'est elle qui, se croyant nulle, indigne, inapte, génère une attitude, des comportements, qui ne sont pas en accord avec notre vérité profonde.
Nous la rejetons, nous ne voulons surtout pas savoir qu'elle existe en nous, surtout ne pas sentir cette "vibration" insupportable et pourtant omniprésente. Tout contact prolongé avec elle signe une sorte d'effondrement de l’image idéale que nous avons dû construire pour survivre. Et pourtant, à notre insu, elle se glisse entre nos yeux et la réalité. Elle est ce filtre qui crée en nous l'inconfort, le mal-être, la dépression… lorsque nous ne recevons pas suffisamment de manifestations d'amour, de gratifications, de satisfactions en provenance du monde extérieur. Ainsi, toutes les situations qui remettent en question nos rôles, nos masques, et les activités par lesquelles nous essayons de compenser notre sentiment de non-valeur personnelle, renforcent notre sentiment d'être nuls, démasqués, vulnérables, perdus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.